> La vidĂ©osurveillance – vidĂ©oprotection au travail 27 novembre 2019Les camĂ©ras de surveillance sont aujourd’hui largement utilisĂ©es sur les lieux de travail. Si ces outils sont lĂ©gitimes pour assurer la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes, ils ne peuvent pas conduire Ă placer les employĂ©s sous surveillance constante et permanente. Quelles règles les employeurs doivent-ils respecter ? Quels sont les droits des employĂ©s ? Ă€ retenir Un employeur ne peut pas installer des camĂ©ras dans ses locaux sans dĂ©finir un objectif, qui doit ĂŞtre lĂ©gal et lĂ©gitime. Par exemple, des camĂ©ras peuvent ĂŞtre installĂ©es sur un lieu de travail Ă des fins de sĂ©curitĂ© des biens et des personnes, Ă titre dissuasif ou pour identifier les auteurs de vols, de dĂ©gradations ou d’agressions. Quelles prĂ©cautions prendre lors de l’installation du dispositif ? Les camĂ©ras peuvent ĂŞtre installĂ©es au niveau des entrĂ©es et sorties des bâtiments, des issues de secours et des voies de circulation. Elles peuvent aussi filmer les zones oĂą de la marchandise ou des biens de valeur sont entreposĂ©s. Elles ne doivent pas filmer les employĂ©s sur leur poste de travail, sauf circonstances particulières employĂ© manipulant de l’argent par exemple, mais la camĂ©ra doit davantage filmer la caisse que le caissier ; entrepĂ´t stockant des biens de valeurs au sein duquel travaillent des manutentionnaires. En effet, sur le lieu de travail comme ailleurs, les employĂ©s ont droit au respect de leur vie privĂ©e. Les camĂ©ras ne doivent pas non plus filmer les zones de pause ou de repos des employĂ©s, ni les toilettes. Si des dĂ©gradations sont commises sur les distributeurs alimentaires par exemple, les camĂ©ras ne doivent filmer que les distributeurs et pas toute la pièce. Enfin, elles ne doivent pas filmer les locaux syndicaux ou des reprĂ©sentants du personnel, ni leur accès lorsqu’il ne mène qu’à ces seuls locaux. Si les images sont accessibles Ă distance, depuis internet sur son tĂ©lĂ©phone mobile par exemple, il faut sĂ©curiser cet accès. La possibilitĂ© de regarder les images sur tablette ou tĂ©lĂ©phone ne doit pas conduire Ă surveiller ses employĂ©s pour leur faire des remarques sur la qualitĂ© du travail. L’accès Ă distance doit ĂŞtre sĂ©curisĂ© mot de passe robuste, connexion https, etc. Enfin, l’enregistrement du son, en plus des images, est rĂ©servĂ© Ă des situations particulières et ne doit pouvoir ĂŞtre dĂ©clenchĂ© qu’à l’initiative d’un l’employĂ© en cas d’évĂ©nement le justifiant en cas d’agression par exemple. Qui peut consulter les images ? Seules les personnes habilitĂ©es par l’employeur, dans le cadre de leurs fonctions, peuvent visionner les images enregistrĂ©es par exemple le responsable de la sĂ©curitĂ© de l’organisme. Ces personnes doivent ĂŞtre particulièrement formĂ©es et sensibilisĂ©es aux règles de mise en Ĺ“uvre d’un système de vidĂ©osurveillance. L’accès aux images doit ĂŞtre sĂ©curisĂ© pour Ă©viter que tout le monde ne puisse les visionner. Pendant combien de temps conserver les images ? L’employeur doit dĂ©finir la durĂ©e de conservation des images issues des camĂ©ras. Cette durĂ©e doit ĂŞtre en lien avec l’objectif poursuivi par les camĂ©ras. En principe, cette durĂ©e n'excède pas un mois. En règle gĂ©nĂ©rale, conserver les images quelques jours suffit, sauf circonstances exceptionnelles Ă effectuer les vĂ©rifications nĂ©cessaires en cas d’incident et permet d’enclencher d’éventuelles procĂ©dures disciplinaires ou pĂ©nales. Si de telles procĂ©dures sont engagĂ©es, les images sont alors extraites du dispositif après consignation de cette opĂ©ration dans un cahier spĂ©cifique et conservĂ©es pour la durĂ©e de la procĂ©dure. La durĂ©e maximale de conservation des images ne doit pas ĂŞtre fixĂ©e en fonction de la seule capacitĂ© technique de stockage de l’enregistreur. En savoir plus Limiter la conservation des donnĂ©es. La CNIL surveille les employeurs qui abusent PubliĂ© le 23 juillet 2018La CNIL a reçu une plainte concernant l’installation d’une camĂ©ra au-dessus d’un poste de travail. Un contrĂ´le sur place a Ă©tĂ© effectuĂ© et une mise en demeure adressĂ©e Ă l’employeur. Le dispositif fonctionnait la journĂ©e en mode visualisation et plaçait l’employĂ© sous surveillance permanente et constante. Le gĂ©rant pouvait accĂ©der en temps rĂ©el aux images depuis son tĂ©lĂ©phone et donc exercer cette surveillance Ă distance. Ce dispositif Ă©tait manifestement excessif. La CNIL a sancÂtionnĂ© publiquement et financièrement l’entreprise en raison de son refus de se conformer Ă la loi. Quelle information ? Les personnes concernĂ©es employĂ©s et visiteurs doivent ĂŞtre informĂ©es, au moyen de panneaux affichĂ©s en permanence, de façon visible, dans les lieux concernĂ©s, qui comportent a minima, outre le pictogramme d'une camĂ©ra indiquant que le lieu est placĂ© sous vidĂ©oprotection les finalitĂ©s du traitement installĂ© ; la durĂ©e de conservation des images ; le nom ou la qualitĂ© et le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone du responsable/du dĂ©lĂ©guĂ© Ă la protection des donnĂ©es DPO ; l’existence de droits Informatique et LibertĂ©s » ; le droit d’introduire une rĂ©clamation auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertĂ©s CNIL, en prĂ©cisant ses coordonnĂ©es. Afin que les panneaux affichĂ©s restent lisibles, l’intĂ©gralitĂ© des informations qui doit ĂŞtre portĂ©e Ă la connaissance du public peut l’être par d’autres moyens, notamment par le biais d’un site internet. Ces autres informations sont, notamment la base lĂ©gale du traitement ; les destinataires des donnĂ©es personnelles, y compris ceux Ă©tablis en dehors de l’UE ; enfin, s’il y en a, les informations complĂ©mentaires qui doivent ĂŞtre portĂ©es Ă l’attention de la personne prise de dĂ©cision automatisĂ©e, profilage, etc.. Ces informations sont prĂ©vues par l’article 13 du RGPD et l’article 104 de la loi Informatique et LibertĂ©s ». En savoir plus ConformitĂ© RGPD comment informer les personnes et assurer la transparence ? Quelles formalitĂ©s ? Les formalitĂ©s Ă accomplir peuvent varier en fonction des lieux qui sont filmĂ©s. Lieu non ouvert au public Si les camĂ©ras filment un lieu non ouvert au public lieux de stockage, rĂ©serves, zones dĂ©diĂ©es au personnel comme le fournil d’une boulangerie, aucune formalitĂ© auprès de la CNIL n’est nĂ©cessaire. Si l’organisme qui a mis en place des camĂ©ras a dĂ©signĂ© un dĂ©lĂ©guĂ© Ă la protection des donnĂ©es DPO, ce dernier doit ĂŞtre associĂ© Ă la mise en Ĺ“uvre des camĂ©ras. Si le dispositif doit faire l’objet d’une analyse d’impact AIPD, le DPO doit y ĂŞtre associĂ©. L’employeur doit inscrire ce dispositif de vidĂ©osurveillance dans le registre des traitements de donnĂ©es qu’il doit tenir. Lieu ouvert au public Si les camĂ©ras filment un lieu ouvert au public espaces d’entrĂ©e et de sortie du public, zones marchandes, comptoirs, caisses, le dispositif doit ĂŞtre autorisĂ© par le prĂ©fet du dĂ©partement le prĂ©fet de police Ă Paris. Le formulaire peut ĂŞtre retirĂ© auprès des services de la prĂ©fecture du dĂ©partement ou tĂ©lĂ©chargĂ© sur le site du ministère de l’IntĂ©rieur. Il peut Ă©galement ĂŞtre rempli en ligne sur le site via un formulaire dĂ©diĂ©. Dès lors qu'un dispositif de vidĂ©oprotection conduit Ă la surveillance systĂ©matique Ă grande Ă©chelle d’une zone accessible au public », une AIPD doit ĂŞtre effectuĂ©e. Elle permettra notamment d’évaluer la nĂ©cessitĂ© et la proportionnalitĂ© du dispositif envisagĂ©, au regard des finalitĂ©s poursuivies. Auprès des instances reprĂ©sentatives du personnel Les instances reprĂ©sentatives du personnel doivent ĂŞtre informĂ©es et consultĂ©es avant toute dĂ©cision d’installer des camĂ©ras. Quels recours ? Si un dispositif de vidĂ©osurveillance ne respecte pas ces règles, vous pouvez saisir le service des plaintes de la Commission nationale de l’informatique et des libertĂ©s CNIL ; les services de l’inspection du travail, notamment compĂ©tente pour le harcèleÂment moral au travail ; les services de la prĂ©fecture, si les camĂ©ras filment des lieux ouverts au public ; les services de police ou de gendarmerie ; le procureur de la RĂ©publique. Texte referenceLes textes de rĂ©fĂ©rence Ceci peut Ă©galement vous intĂ©resser ...
CommissionLocale d'Information et de Surveillance (CLIS) est une définition du dictionnaire environnement et développement durable Publicité Commission Locale d'Information et Urgenceassainissement Marchéspublics Rendez-vousdu Siba Horaires desmarées Cartesinteractives Les rendez-vous du Siba Vendredi 09 septembre 2022Vendredi 09 septembre 2022Commission Assainissement des eaux usées Commission Environnement REMPAR - Rencontre INTER-SAGEde 17h30 à 19h au Pôle Assainissement du SIBA à Biganos Commission Hygiène et Santéde 11h à 14h au Pôle assainissement à BIGANOS Comité Syndical Comité Syndical Comité Syndical Accéder à la page Rendez-vous east Vous trouverez, ci joint au format PDF, le document présenté par le SIBA lors de la Commission locale d’information et de surveillance de la qualité des eaux du Bassin d’Arcachon qui s’est réunie le 25 septembre 2008 au Lycée de la Mer à GUJAN MESTRAS. Pour plus d’informations Sabine JEANDENAND, Directrice générale des services du SIBACommission Locale d’Information et de Surveillance Du Vallon du rendu de la réunion du 21 mai 2010______________Monsieur GONTERO, Vice-président de la souhaite la bienvenue à tous les membres de la commission et excuse le Président. Après avoir présenté la politique générale de la communauté d’agglomération dans le domaine de la collecte et du traitement des déchets, il rappelle le déroulé de la commission précédente et fait approuver le compte rendu correspondant. ORDRE DU JOUR DE LA COMMISSION Un diaporama est présenté, reprenant les points essentiels du bilan d’activité et du bilan environnemental. Rappel de la Compétence de la Localisation des équipements. Situation administrative, Réalisation 2009, Bilans chiffrés alvéoles, plate forme de compostage, déchetterie, Bilan chiffré de valorisation, Equipements de contrôle, Synthèse des anomalies, Questions diverses. Une information est donnée par Monsieur MEVEL indiquant que les documents bilan environnement et bilan d’activité de l’année 2009 ont été envoyés aux membres de la uniquement. A l’avenir, les documents seront également communiqués à l’ensemble des participants de la POINTS ABORDES AU COURS DE LA COMMISSION FONCTIONEMENT GENERAL DU SITE Monsieur LECLERQ le rôle de la et celui ce l’inspecteur des installations Classées pour le contrôle des équipements. Il précise à tous les membres de la qu’ils peuvent demander à tout moment des informations ou des précisions en prenant contact avec l’exploitant et l’inspecteur des installations classées. Monsieur LECLERQ informe que le site du Vallon du Fou composé d’un site de classe 2, d’une plate forme de compostage et d’une déchetterie, est un site récent et moderne. Il est l’un des derniers mis en œuvre sur la région. L’INSTALLATION DES STOCKAGES DES DECHETS Bilan quantitatif Monsieur PAILLE indique que le dimensionnement de la capacité des alvéoles na pas été surévalué puisque l’arrêté autorise 80 000 tonnes et qu’en 2009, 70 094 tonnes ont été traitées. Bilan environnemental Analyse des eaux Monsieur MEVEL informe que toutes les analyses sont dans le bilan environnemental et que ces dernières sont conformes aussi bien pour les eaux souterraines que pour les lixiviats. Le confinement des eaux polluées est dons effectif. Concernant le dépassement constaté sur une analyse des lixiviats fer et manganèse,Monsieur MEVEL ajoute que celui-ci a fait l’objet d’une investigation par les services de la Cette anomalie, provenant d’un défaut de matériel, a été résolue dans les meilleurs délais. Monsieur MEVEL présente le dernier arrêté N° 353-2009 PC du 08 mars 2010 qui impose des prescriptions complémentaires sur les rejets de substances dangereuses dans le milieu aquatique recherche des micropolluants. Les analyses au Vallon du Fou sont prévues pour l’été 2010 et les résultats seront intégrés dans le prochain bilan environnemental. Les Envols Monsieur LECLERQ indique que le site est correctement tenu surtout au niveau des envols. Les Odeurs Monsieur LECLERQ indique qu’aucune remarque n’est à signaler sur des problèmes d’odeurs. Monsieur DEBOOM, riverain, confirme qu’aucune odeur n’est à signaler. L’intégration paysagère Madame MAZODIER, riveraine, indique que l’intégration paysagère est très réussie. Les engins d’exploitation Monsieur PAILLE informe que des contrats de location permettent de pallier aux pannes de matériels chargeur, compacteur, broyeur Les terres de recouvrement Les terres utilisées, sur le site du Vallon du Fou, sont des terres de déblais de chantier ou sont achetées auprès des entreprises spécialisées. Aucun problème d’approvisionnement n’est à signaler. Monsieur LECLERQ conclut par un fonctionnement du satisfaisant. Pour mémoire Monsieur COMBARETR indique que les matériaux de recouvrement, imposés par l’arrêté d’exploitation du de Valentoulin, pourrait être considérés par les douanes comme des déchets et seraient soumis à la Taxe Générale sur les activités Polluantes Un dossier est actuellement en cassation. Les conséquences financières qui en résulteraient, pourrait être très importantes dans le cas ou l’interprétation des douanes serait retenue. LA PLATEFORME DE COMPOSTAGE Bilan qualitatif Monsieur LECLERQ indique qu’au niveau des déchets verts et du compostage, les tonnages indiqués sont intéressants et confirment l’utilité de cette installation. Messieurs PAILLE et MEVEL rappellent que ce compost est normé NFU 44-451 et soumis à préconisations suivant les résultats d’analyses. Ainsi, un des andains na pu être utilisé en potager ?les consignes d’utilisation sont affichées sur les lieux de mise à disposition au public. Filière de valorisation La mise à disposition du compost aux habitants est assurée et aucune pénurie n’est à signaler. Monsieur LECLERQ demande à l’exploitant si une valorisation déchets verts et boues dépuration est envisagée à l’avenir. Monsieur PAILLE indique que cette filière n’est pas prévue. LA DECHETTERIE Monsieur LECLERQ rappelle que les produits dangereux peuvent être amenés à la déchetterie et ainsi être dirigés vers les filières de traitement adaptées. QUESTION DIVERSES SUR LES COLLECTES Collecte sélective Monsieur PAILLE indique que les conteneurs de tri collectés avec les ordures ménagères sont des conteneurs de refus ; il s’agit de conteneurs mal triés et de ce fait non collectés avec le recyclable afin de ne pas polluer tout le chargement. Les résultats de la collecte sélective sont insuffisants et sont dépendants du comportement de la population. Déchets médicaux d’automédications Monsieur PAILLE informe qu’une filière spécifique devrait être mise en place via le réseau des pharmacies pour les déchets d’automédications déchets d’activités de soin à risque infectieux DOCUMENTS COMPLEMENTAIRES NONVEAU PROCEDE DE TRAITEMENT Monsieur LECLERQ indique que la méthanisation est un procédé en devenir mais à ce jour la mise en œuvre appelle à la prudence au vue des expériences de Montpellier et de Marseille. La M rejoint la position de la sur les retours mitigés des traitements par méthanisation ou bio compostage. VISITE Une visite du centre de traitement a été faite AMELIORATION ADMINISTRATIVE Afin d’améliorer la compréhension des documents, un plan de localisation des piézomètres sera annexé au bilan environnemental 2010 ainsi qu’un tableau des analyses des lixiviats indiquant les valeurs fixées par l’arrêté d’exploitation. Le diaporama, présenté lors de cette commission, sera mis en ligne sur le site internet de la INAUGURATION Monsieur GONTERO rappelle que l’inauguration du centre de traitement du Vallon du Fou aura lieu le jeudi 10 juin à 18 h 00**********************************************************************************NOTA-Définitions Déchets de dégrillages déchets d’usine de traitements des eaux potables. Déchets municipaux déchets des habitants de la non collecté en teneurs. Refus d’entrées véhicules non admis au déchargement.Proposéepar la commission locale d’animation et information (CAI), la brocante vide-greniers se tiendra dimanche 28 août à partir de 7 h tout au long de la rue d’Haironville.