Lepremier point Ă regarder sur une carte, câest lâĂ©chelle. Elle indique combien de fois celle-ci est plus petite par rapport Ă la rĂ©alitĂ©. Par exemple, avec une Ă©chelle au 1:50 000, 1 centimĂštre sur la carte reprĂ©sente 50 000 centimĂštres dans la rĂ©alitĂ©, soit 500 mĂštres. Echelle. Sur la carte = Sur le terrain. 1:25 000.
La Carte du Monde, planisphĂšre, ou encore mappemonde, est un objet qui fait partie de notre quotidien. Pour se repĂ©rer sur plan et retrouver sa route, pour apprendre la gĂ©ographie, pour dĂ©corer ou encore voyager et rĂȘver, la carte du monde est polyvalente et peut remplir de nombreux rĂŽles. On se souvient sans doute des Cartes de notre enfance, pĂ©dagogiques et colorĂ©es, avec lesquelles nous dĂ©couvrions la gĂ©ographie, les pays et leurs la Carte du Monde constitue un objet universel. En effet, qui ne reconnait pas le monde avec la forme caractĂ©ristique de ses continents et territoires ? Qui ne situe pas son pays, sa ville ou le trajet de ses anciens voyages face Ă un planisphĂšre ? Qui ne rĂȘve pas dâaller ici ou lĂ -bas lorsquâon pose les yeux sur une Mappemonde ? La Carte du Monde est un objet qui parle Ă tous, quelles que soient sa nationalitĂ© ou ses origines. Quels que soient ses envies, ses passions ou ses comme tout objet existant, la Carte du Monde possĂšde sa propre histoire avec ses propres rebondissements. Elle est nĂ©e entre les mains de plusieurs hommes de talent, puis elle a Ă©voluĂ©, et elle a rĂ©gressĂ© pour connaĂźtre une nouvelle naissance. Elle a parfois Ă©tĂ© bien diffĂ©rente de celle que lâon connait aujourdâ ProjectionsDe ses pĂ©ripĂ©ties, sont nĂ©es de nombreux types de cartes, aussi diffĂ©rentes les unes des autres, mais qui se rassemblent autour dâun but commun reprĂ©senter le monde de la maniĂšre la plus rĂ©aliste qui HistoireLa Carte du Monde sâest transformĂ©e au grĂ© des Ă©vĂšnements historiques et de lâĂ©mergence de nouveaux savoirs. Nous vous proposons de dĂ©couvrir son odyssĂ©e captivante de la PrĂ©histoire Ă nos NavigateursEnfin, partez en mer avec les navigateurs dâautrefois dans le but de comprendre la façon dont ils naviguaient avec les moyens quâils possĂ©daient, et suivez lâĂ©volution des techniques au fil du Saviez-Vous ?La MappemondeMĂȘme si le terme Mappemonde est maintenant couramment utilisĂ© pour dĂ©signer toute carte du monde actuelle, il dĂ©signait Ă lâorigine les cartes du monde imaginĂ© plat, rĂ©alisĂ©es en Europe durant le Moyen-Ăge. Toutes les vĂ©ritables mappemondes ou mappa mundi que lâon possĂšde actuellement reprĂ©sentent une vision du monde archaĂŻque, avec des distances souvent fausses ou imprĂ©cises. Aujourdâhui, 1 100 mappa mundi nous viennent du Rose des VentsLes premiĂšres Roses de Vents nâindiquaient pas quatre directions, mais huit ! Les Roses de Vents au Moyen-Ăge indiquaient lâest en haut afin de pouvoir placer JĂ©rusalem, la ville sainte, Ă un niveau PROJECTIONSUn peu de vocabulaire de la CartographieLe Globe terrestre est une maquette de la Terre, câest-Ă -dire une reprĂ©sentation rĂ©elle et fidĂšle en 3D de notre planĂšte en taille PlanisphĂšre, comme son nom lâindique, est une carte du Globe Terrestre en projection plane, ce qui dĂ©forme la rĂ©alitĂ© car reprĂ©senter Ă plat la surface dâune sphĂšre est simplement impossible. Dâautant quâil ne faut pas oublier que notre planĂšte nâest pas complĂ©tement sphĂ©rique, mais sâapparente plutĂŽt Ă une ellipsoĂŻde ! On lâaura compris, par dĂ©finition, un planisphĂšre, ou ce quâon appelle plus communĂ©ment une carte, est faux. Les diffĂ©rents types de cartes existants Ă ce jour sont donc tous nĂ©s avec le souci de se rapprocher le plus fidĂšlement possible de la gĂ©ographie complexe de notre Projection cartographique pour rĂ©aliser un PlanisphĂšre, câest-Ă -dire une âretranscriptionââ du Globe Terrestre sur une surface plane, il faut rĂ©aliser ce que lâon appelle une projection cartographique. Cela consiste Ă appliquer une formule mathĂ©matique Ă chaque point de notre globe localisĂ© par sa latitude Ï et sa longitude λ, ce qui lui fournira un nouvel emplacement sur un plan dĂ©fini par son abscisse x et son ordonnĂ©e y. MathĂ©matiquement, ça donne x = f1Ï , λ et y = f2Ï , λPassons les mathĂ©matiques ! Penchons-nous plutĂŽt sur les diffĂ©rentes projections cartographiques qui ont jalonnĂ©es lâhistoire de la Carte du projections cartographiques terrestres des plus classiques aux plus extravagantesNote La liste des projections qui suit ne se veut pas exhaustive. Nous avons choisi de prĂ©senter les plus remarquables et sĂ©lectionnĂ© des projections aussi diffĂ©rentes les unes des autres que possible afin de rendre compte de la diversitĂ© des modĂšles et de lâingĂ©niositĂ© des hommes qui les ont imaginĂ©es. Quasiment toutes les projections possĂšdent des variantes ou des amĂ©liorations qui portent leurs propres noms il en existe plus de 200 !. Nous nâavons pas jugĂ© judicieux de les prĂ©senter par souci de clartĂ© et de lisibilitĂ© pour le lecteur, notre but nâĂ©tant pas un exposĂ© hautement technique, mais une introduction pĂ©dagogique et agrĂ©able aux projections projections de Mercator, Gall-Peters et MollweideCommençons par la plus connue, et sans doute la plus esthĂ©tique, en tout cas la plus commune la projection de Mercator, du nom de son inventeur GĂ©rard Mercator. Câest une projection cylindrique qui conserve les angles, dâoĂč sa grande utilitĂ© pour les navigateurs qui pouvaient tracer leurs lignes de cap facilement lorsquâils Ă©taient en mer. Une telle contrainte sur les angles, aussi pratique soit-elle, entraĂźne une dĂ©formation des distances, donc des aires, et par consĂ©quent des proportions entre les existe plusieurs variantes de la projection de Mercator, les diffĂ©rences se portent sur lâespacement des parallĂšles. En rĂ©alitĂ©, les Cartes du Monde les plus communĂ©ment vues de nos jours, ne correspondent pas exactement Ă celle de Mercator, mais plutĂŽt Ă ses variantes qui minimisent les dĂ©formations des continents aux pĂŽles on peut citer la projection Ă©quirectangualire de Marin de Tyr, la projection stĂ©rĂ©ographique de Gall, et la projection cylindrique de Miller, par exemple. Elles possĂšdent cependant la mĂȘme caractĂ©ristique qui est de dĂ©fomer les surperficies pour remĂ©dier Ă la dĂ©formation de Mercator et de ses variantes qui, pour citer un exemple, donnent Ă lâAfrique une taille amoindrie par rapport Ă la rĂ©alitĂ©, que James Gall suivi de Arno Peters, proposĂšrent leur propre projection cylindrique qui conserve les superficies relatives la projection de Gall-Peters. Il sâagit dâun compromis puisquâĂ lâinverse, elle ne prĂ©serve pas les angles ce qui rend les continents difformes et par consĂ©quent moins projection de Mollweide aussi appelĂ©e projection de Babinet, est une autre façon de conserver les surfaces relatives en projetant, mais toujours au dĂ©triment des angles. Cette projection assez connue est frĂ©quemment utilisĂ©e pour les planisphĂšres en raison de son caractĂšre compact. Elle est qualifiĂ©e de EquivalenteNote Pour comprendre les qualificatifs des projections cylindrique, conforme, Ă©quivalente, etc., rendez-vous un peu plus loin sur cette page, dans la section La Classification des Projections projection de GoodeLa projection de Goode pseudo-cylindrique a Ă©tĂ© proposĂ©e par John Paul Goode en tant quâalternative Ă la projection de Mercator. En effet, il sâagit dâune dĂ©coupe ingĂ©nieuse du globe qui peut paraitre grossiĂšre au premier abord en sâapparentant Ă une âpeau dâorange Ă©pluchĂ©eââ, mais qui a lâavantage de beaucoup plus respecter les superficies relatives que la Mercator, au mĂȘme titre que la EquivalenteLa projection de PostelLa projection de Postel projette chaque point du globe de maniĂšre circulaire sur un plan avec pour centre le PĂŽle Nord en respectant les distances entres les mĂ©ridiens. On trouve notamment lâune des utilisations connues de cette projection dans lâemblĂšme de lâ projection de CassiniPratiquement dĂ©laissĂ©e aujourdâhui, la projection de Cassini, est construite de la mĂȘme façon que la projection cylindrique de Mercator, Ă la diffĂ©rence quâelle est transverse. Ce qui signifie que le globe a Ă©tĂ© renversĂ© de 90° lors de lâopĂ©ration de projection. Le rĂ©sultat est que lâĂ©quateur de la cylindrique de Mercator prend la place de la mĂ©ridienne centrale dans la Cassini et vice versa. En schĂ©ma, ça donne Comparaison entre Mercator et CassiniLa Cassini est couramment prĂ©sentĂ©e dans ce sensLa projection dâAlbersLa projection dâAlbers est dite conique. Ainsi que plusieurs autres projections prĂ©cĂ©dentes, elle possĂšde la force de conserver les superficies relatives. Actuellement, elle est la projection officielle dans 2 provinces de lâouest du Canada la Colombie-Britannique et le projections de Bonne, Sanson-Flamsteed et WernerUne autre projection existante consiste Ă tracer les parallĂšles du globe comme Ă©tant des cercles concentriques et Ă©quidistants, le long desquels lâĂ©chelle reste constante et est Ă©gale Ă celle dâun mĂ©ridien dâorigine donnĂ©. Câest la projection de Bonne. Deux paramĂštres peuvent varier le fameux mĂ©ridien dâorigine qui est placĂ© au centre sur la projection, et la parallĂšle dâorigine dont le rayon de courbure est conservĂ©. Les cas limites de ces paramĂštres fournissent des projections particuliĂšres de la Bonne et possĂšdent leurs propres noms La projection de Sanson-Flamsteed la parallĂšle dâorigine est lâĂ©quateur. La projection de Werner la parallĂšle dâorigine est un dâorigine = 0° mĂ©ridien de Greenwich, ParallĂšle dâorigine = 45°Projection de Sanson-FlamsteedMĂ©ridien dâorigine = 0° mĂ©ridien de Greenwich, ParallĂšle dâorigine = 0° Ă©quateurMĂ©ridien dâorigine = 0° mĂ©ridien de Greenwich, ParallĂšle dâorigine = 90° pĂŽleLa projection de FullerLa projection de Fuller quant Ă elle, inventĂ©e par Richard Buckminster Fuller en 1946, repose sur une technique ingĂ©nieuse on fait lâapproximation dâune terre icosaĂ©drique, câest-Ă -dire un polyĂšdre Ă 20 faces. Il est alors facile de reprĂ©senter la terre sur une surface plane en dĂ©pliant le patron de lâicosaĂšdre. Ainsi, les surfaces relatives et les formes des continents sont quasiment conservĂ©es. Mais elle offre un autre avantage et pas des moindres nâayant ni haut ni bas, elle ne met en avant aucune culture ou pays, contrairement aux projections classiques et relativement connues souvent centrĂ©es sur lâOccident. La projection de Fuller laisse Ă©galement des libertĂ©s comme un dĂ©coupage diffĂ©rent ou une orientation diffĂ©rente du fait de lâabsence dâorientations projection AuthagraphEnfin, la projection Authagraph inventĂ©e rĂ©cemment par lâarchitecte Japonais Hajime Narukawa, se rapproche fortement de la projection de Fuller dans sa conception Ă la seule diffĂ©rence quâelle utilise une surface sphĂ©rique de 96 faces au lieu de 20 ! Il en rĂ©sulte une projection cartographique quasi-Ă©quivalente, câest-Ă -dire une carte quasi-parfaite en terme de proportion classification des projections cartographiquesIl existe deux principales classifications des projections la premiĂšre en fonction de la nature de leurs altĂ©rations, et la seconde selon leur mode de projections selon leurs modes de constructionâPar dĂ©finition, la surface de projection est une surface sur laquelle on dĂ©plieââ le globe afin de âmettre Ă platââ. Seuls trois modes de projection sont prĂ©sentĂ©s ici, les 3 principaux. Il faut savoir quâil en existe dâautres, plus particuliers elliptique, pseudo-cylindrique, sinusoĂŻdal, etc..Les projections azimutalesLa surface de projection est plane et tangente Ă la sphĂšre projetĂ©e. Le centre de projection en bleu est le point mĂ©ridiens sont des droites concourantes. Les parallĂšles sont des cercles concentriques, Ă©quidistants ou projections cylindriquesLa surface de projection correspond Ă un cylindre tangent Ă la sphĂšre projetĂ©e. Le centre de projection en bleu correspond Ă un mĂ©ridiens et les parallĂšles sont de droites perpendiculaires entre elles. Les parallĂšles sont Ă©quidistantes ou projections coniquesLa surface de projection est un cĂŽne. Le centre de projection en bleu est un mĂ©ridiens sont des droites concourantes. Les parallĂšles sont des cercles concentriques, Ă©quidistants ou Plus on sâĂ©loigne du centre de projection, plus les dĂ©formations dues au mode de projection sont projections selon la nature des altĂ©rations gĂ©ographiquesLes trois principales classes sont prĂ©sentĂ©es ici. Il en existe dâautres plus particuliĂšres Ă©quidistante par exemple.Les projections Ă©quivalentesElles conservent les surfaces. Les altĂ©rations se portent sur les angles, et donc les continents au fur et Ă mesure que lâon sâĂ©loigne du centre de projections conformesElles conservent les angles. Autrement dit, les parallĂšles et les mĂ©ridiens se coupent Ă angle droit, exactement somme sur le globe non projetĂ©. Les altĂ©rations se portent sur les distances et les surfaces au fur et Ă mesure que lâon sâĂ©loigne du centre de projections aphylactiques ou quelconquesElles ne conservent ni angles ni surfaces. Ces projections tentent au mieux de trouver un compromis entre les diffĂ©rentes nature des altĂ©rations peut ĂȘtre bien mise en Ă©vidence grĂące aux indicatrices de Tissot. Elles consistent Ă retranscrire sur la projection les formes dĂ©formĂ©es dâune sĂ©rie de cercles qui sont identiques sur le globe non forme des cercles nâest pas dĂ©formĂ©e, contrairement Ă leur superficie des cercles nâest pas dĂ©formĂ©e, contrairement Ă leur forme des cercles et leur superficie sont rĂ©sumĂ©Les projections peuvent ĂȘtre classĂ©es soient par types dâaltĂ©rations quâelles engendrent, soit par leur mode de existe 3 classes principales de projections en termes dâaltĂ©rations conformes, Ă©quivalentes et existe 3 classes principales de mode de projection cylindrique, azimutale et projection la plus commune de nos jours est celle de Mercator, câest une projection cylindrique HISTOIRELâapparition du concept de Carte pendant la PrĂ©histoireBien plus connue que ses cĂ©lĂšbres peintures rupestres, la Grotte de Lascaux abrite aussi une partie du ciel nocturne sur ses parois datĂ©e de -16 500. Apparaissent notamment les 3 Ă©toiles les plus brillantes et les PlĂ©iades, un amas dâĂ©toiles. Sâil sâagit du ciel et non du monde environnant, câest bien lĂ une premiĂšre forme de on considĂšre que la toute premiĂšre forme de carte du monde est un rocher gravĂ© de plusieurs dizaines de mĂštres carrĂ©s en Italie. Câest la Carte de Bedolina dont la rĂ©alisation se situe Ă cheval entre la PrĂ©histoire et lâAntiquitĂ©. Elles prĂ©sente plusieurs donnĂ©es topographiques tels que des villages, champs, routes, etc. LâĂ©tendu du monde » prĂ©sentĂ© sur cette carte est bien entendu trĂšs restreint, mais nâen reste pas moins une carte du monde connu environnant de lâ naissance dâun vrai savoir pendant lâAntiquitĂ©PtolĂ©mĂ©e et les grecs reprĂ©senter le monde de maniĂšre rĂ©alisteLe monde grec est prĂ©curseur dans le domaine des cartes PtolĂ©mĂ©e, sans doute le plus connu des mathĂ©maticiens et astronomes, a beaucoup fait avancer la science de la cartographie, tout en sâaidant et sâinspirant des connaissances des savants qui lâont prĂ©cĂ©dĂ© EratosthĂšne, Marin de Tyr, Hipparque, HĂ©catĂ©e de Milet, 150, il rĂ©alise son Ćuvre La GĂ©ographie, une compilation des connaissances du monde et de sa gĂ©ographie. Le 8Ăšme et dernier livre de cet ouvrage est ce que lâon pourrait appeler le premier atlas rĂ©gional du monde antique composĂ© de 27 cartes, la premiĂšre Ă©tant une carte principale et gĂ©nĂ©rale de la MĂ©diterranĂ©e accompagnĂ©e de plusieurs cartes secondaires plus localisĂ©es comportant plus de dĂ©tails. Le 1er livre est thĂ©orique et prĂ©sente les bases du sujet. Les six livres suivants, quant Ă eux, sont des recueils de coordonnĂ©es gĂ©ographiques plus ou moins exactes dâinnombrables lieux connus Ă lâĂ©poque villes, montagnes, etc..La sphĂ©ricitĂ© de la Terre Ă©tant connue dans le monde antique grec, PtolĂ©mĂ©e est le premier Ă introduire ce quâon appelle la projection cartographique. Il crĂ©e le premier planisphĂšre Ă lâaide dâune projection conique, mais qui malgrĂ© tout dĂ©forme significativement les territoires du fait de lâinexactitude des coordonnĂ©es de lâĂ©poque. Ses cartes rĂ©gionales utilisent une projection cylindrique, inspirĂ©e de Marin de toutes les cartes de PtolĂ©mĂ©e ont Ă©tĂ© perdues, ce nâest pas le cas de ses recueils de coordonnĂ©es ni celui de ses Ă©crits thĂ©oriques du 1er livre de sa GĂ©ographie, ce qui a permis de redessiner facilement ses rĂ©alisations par la de PtolĂ©mĂ©e en projection conique redessinĂ©e postĂ©rieurement durant le romains des cartes pour faciliter la circulationLes romains avaient dĂ©veloppĂ© des cartes de toutes les routes et villes principales de lâempire romain, sâĂ©tendant de la Grande Bretagne Ă la Turquie actuelle, il sâagit lĂ des ancĂȘtres de la carte routiĂšre. Il nâen reste aujourdâhui quâune copie datant du XIIIĂšme siĂšcle La Table de Peutinger. La Table de Peutinger est un rouleau de 7m de long et de 34cm de large, sur lequel sâinscrit toute une sĂ©rie dâitinĂ©raires indĂ©pendants les uns des autres et sans systĂšme particulier de coordonnĂ©es. Ainsi, pour les romains, la prioritĂ© des cartes Ă©tait de se repĂ©rer et donc de circuler facilement dans leur vaste empire, et non une volontĂ© de reprĂ©senter le monde le plus fidĂšlement dâun fac-similĂ© de 1887 reproduction exacte de la Table de Peutinger originale. On note lâabsence Ă©vidente de rĂ©alisme et les routes en rouge bien voyantes qui sillonnaient lâEmpire Moyen-Ăge jusquâaux Grandes DĂ©couvertes et au-delĂ Le monde arabe et la mappemonde Tabula RogerianaPendant la pĂ©riode mĂ©diĂ©vale et Ă la diffĂ©rence de lâOccident, le monde arabe conserve intĂ©gralement les connaissances de PtolĂ©mĂ©e, et y apporte de nombreuses amĂ©liorations. Le roi de Sicile Roger II fit travailler auprĂšs de lui le gĂ©ographe arabe Al-Idrissi, qui permit la naissance de la mappemonde Tabula Rogeriana en 1154, voulue rĂ©aliste. Cette Carte du Monde est orientĂ©e au sud et le nord est en bas, seule une partie de lâAfrique et du contient eurasien sont reprĂ©sentĂ©s, et ils sont accompagnĂ©s dâun texte explicitant les caractĂ©ristiques de chaque rĂ©gion dĂ©limitĂ©e conditions culturelles, politiques et socio-Ă©conomiques. Ces informations ont Ă©tĂ© recueillies durant 15 ans par Al-Idrissi auprĂšs de voyageurs expĂ©rimentĂ©s et dans des livres quâil avait Ă Cartes en T ou Cartes TOLa gĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e principalement perdue en Europe occidentale, ce sont les Cartes en T ou TO qui sont majoritairement prĂ©sentes au Moyen-Ăge entre le VIIe et le XIIIe siĂšcle. Elles se composent de 3 parties sĂ©parĂ©es par les lignes dâun T, au centre se trouve JĂ©rusalem, considĂ©rĂ©e comme le centre du monde, et les 3 parties correspondent aux seuls continents connus Ă lâĂ©poque lâEurope, lâAsie et lâAfrique. LâAsie est orientĂ©e au nord, lâEurope au sud-ouest et lâAfrique au sud-est. Le tout est encerclĂ© par un O reprĂ©sentant lâocĂ©an, dâoĂč le nom de cette Carte. On comprend quâavec une reprĂ©sentation telle que celle-ci, extrĂȘmement Ă©loignĂ©e de la rĂ©alitĂ©, ces mappemondes nâĂ©taient pas conçues pour se repĂ©rer ou se dĂ©placer. Elles Ă©taient surtout une reprĂ©sentation du monde reflĂ©tant les idĂ©es philosophiques et le contexte religieux de lâ Carte dâEbstorf conçue au milieu du XIIe siĂšcle, est la carte en T la plus complĂšte connue Ă ce jour. La Carte de Hereford de 1290 en est un autre exemple TO dâEbstorf. Le T est moins mis en Ă©vidence, mais bien prĂ©sent dans la partie basse droite, il est formĂ© par la PortulanFace au caractĂšre thĂ©ologique des cartes en T, et avec lâexpĂ©rience pratique et grandissante des navigateurs, le Portulan fait son apparition au XIIIe siĂšcle. Carte de navigation, elle est utilisĂ©e jusquâau XVIIIe siĂšcle. Elle est principalement conçue pour repĂ©rer les ports, les cĂŽtes, les Ăźles, et tous les dangers qui sây rattachent courants, hauts-fonds, etc., et ainsi faciliter la navigation Ă lâĂ©poque. Elle se caractĂ©rise notamment par ses entrelacs de ligne de couleurs, qui pourraient sâapparenter Ă des âtoiles dâaraignĂ©esââ, et qui sont construite Ă partir de 16 directions cardinales espacĂ©es de 11,25° appelĂ©es lignes de Rhumb. Il nây a pas de coordonnĂ©es gĂ©ographiques. Les continents en revanche restent souvent vierges ou sont richement dĂ©corĂ©s sans utilitĂ© aucune, ce qui fait des portulans des cartes exclusivement Ă usage les premiers portulans, on compte la Carte Pisane datĂ©e de 1290, celle du gĂ©nois Petrus Vesconte vers 1310, ainsi que celle dâAngelino Dulcert en 1339. Un autre portulan datant de 1375 et considĂ©rĂ© comme le chef-dâĆuvre de la cartographie de ce siĂšcle est lâAtlas Catalan. RĂ©alisĂ© par Abraham Cresques vers 1375, il renferme des caractĂ©ristiques liĂ©es Ă lâastrologie et la cosmographie, il comporte les trois continents connus Ă lâĂ©poque dont lâAsie, oĂč apparaissent des Ă©lĂ©ments dâordre Carte Pisane en 1290. On aperçoit tous les noms des ports qui font apparaĂźtre la forme des cĂŽtes, ainsi que les fameuses lignes de Rhumb en toile dâaraignĂ©e. On distingue bien la forme caractĂ©ristique de la de ces cartes Ă©taient considĂ©rĂ©es comme de lâart car elles reflĂ©taient une connaissance approfondie des mers et Ă©taient les tĂ©moins du pouvoir commercial et naval dâun royaume. En effet, si les premiers portulans reprĂ©sentaient principalement la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne et la Mer Noire, ils sâĂ©largissent avec le temps Ă tout lâespace explorĂ© par les navigateurs de lâ sont les portugais qui sont les premiers Ă dĂ©velopper une forte activitĂ© cartographique grĂące aux portulans. La rĂ©alisation des premiers portulans des cĂŽtes africaines avec le portugais Vasco de Gama qui les contournent pour la premiĂšre fois, sont dâautant plus nĂ©cessaires que les astres dans lâhĂ©misphĂšre sud ne sont plus les mĂȘmes que ceux dans lâhĂ©misphĂšre nord. Le ciel nocturne Ă©tait en effet lâun des moyens quâutilisaient les explorateurs pour se diriger. La carte la plus prĂ©cise de terres inconnues devient un trĂ©sor, et mĂȘme un secret dâĂ©tat pour les royaumes qui la possĂ©dait, notamment le GĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e retrouvĂ©eMalgrĂ© ça, le secret est mal gardĂ© et ces cartes aux informations prĂ©cieuses se diffusent. Lâimprimerie dâailleurs, joue un grand rĂŽle dans cette diffusion. Entre temps, La GĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e, qui Ă©tait bien connue dans la civilisation arabo-musulmane, arrive en Italie au XIVe et XVe siĂšcle, puis trĂšs vite en France, oĂč elle connait une large diffusion Ă©galement. Ses cartes sont redessinĂ©es, ses textes sont traduits. La GĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e devient lâun des livres les plus imprimĂ©s avec la Bible. AgrĂ©mentĂ©e de ses amĂ©liorations et extensions apportĂ©es depuis la date de sa crĂ©ation, elle devient la base de toutes les cartes jusquâau XVIe siĂšcle, simultanĂ©ment avec le changement de vision du monde quâapportent les Grandes DĂ©couvertes. Les coordonnĂ©es gĂ©ographiques sont introduites. La technique du portulan et la gĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e se complĂštent et enrichissent la science de la âquatriĂšme continentââ, lâAmĂ©rique, devient connu avec lâavancĂ©e des Grandes DĂ©couvertes. Les premiĂšres cartes de ce continent Ă©mergent au dĂ©but du XVIĂšme siĂšcle. Les cartes sont de plus en plus rĂ©alistes. Avec la possibilitĂ© de reprĂ©senter le monde dans son intĂ©gralitĂ©, grandit la nĂ©cessitĂ© dâutiliser des projections cartographiques, dâoĂč lâĂ©mergence de nombre dâentre elles. Cartographe devient alors synonyme de mathĂ©maticien au XVIe et XVIIe siĂšcle. Lâun des plus connu, Mercator, est Ă lâorigine de la projection cartographique sans doute la plus massivement utilisĂ©e aujourdâhui. Il crĂ©e en 1569 une projection cylindrique conforme trĂšs avantageuse pour la navigation. La projection de Mercator obtient un succĂšs immĂ©diat, câest la fin de la gĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e. Le fort dĂ©veloppement de la cartographie donne naissance Ă des Ă©coles spĂ©cialisĂ©es dans cette projection de Mercator originale de 1569. On retrouve les lignes de Rhumb qui caractĂ©risent les cartes sont dĂ©sormais dĂ©barrassĂ©es de toutes rĂ©fĂ©rences religieuses ou mythiques fortement prĂ©sentes Ă lâĂ©poque atlas, recueils de cartes, prennent leur essor au XVIe siĂšcle. TrĂšs dĂ©corĂ©s, illustrĂ©s et luxueux, ils ne sont accessibles quâaux trĂšs fortunĂ©s. PossĂ©der un atlas Ă©tait un signe de distinction et de reconnaissance sociales. Au XVIIe siĂšcle, des cartes soignĂ©es deviennent de objets dâart et sont exposĂ©es comme des siĂšcles passent, la dĂ©couverte de terres inconnues touche petit Ă petit Ă sa fin, lâĂ©volution de la Carte du Monde ralenti, tout en continuant Ă se perfectionner dans ses dĂ©tails. Les projections cartographiques continuent Ă voir le jour au fil du temps, essayant toujours au maximum de restituer le monde avec le moins de dĂ©formations du monde et de ses frontiĂšres chaque annĂ©e en vidĂ©oLES NAVIGATEURSUne brĂšve chronologie de lâexploration terrestreâș PrĂ©histoire Les dĂ©buts de la navigation se situent durant la PrĂ©histoire.âș AntiquitĂ© Les premier rĂ©cits dâexploration attribuĂ©s entre autre Ă Hannon et PhythĂ©as, datent de lâAntiquitĂ©.âș Moyen-Ăge Au Moyen-Ăge, les scandinaves explorent Ă lâOuest Groenland et Labrador actuels. Marco Polo quant Ă lui part Ă lâest en Asie centrale et sâengage sur la Route de la Soie.âș XVe siĂšcle Les Grandes explorations commencent avec lâexploration chinoise de Zheng He, et europĂ©ennes de Vasco de Gama, Christophe Colomb, Magellan, Jacques Cartier, Samuel de Champlain, Cook, LapĂ©rouse, etc.âș Fin du second millĂ©naire Durant les derniers siĂšcles de notre millĂ©naire, lâAfrique est explorĂ©e par Speke, et plus tard, câest au tour des deux pĂŽles du globe Peary part au PĂŽle Nord, Amundsen part au PĂŽle Sud.âș Fin Ces derniĂšres expĂ©ditions marquent la fin des explorations les marins naviguaient-ils ?Naviguer demandait de connaitre trois donnĂ©es importantes Avant le XIIĂšme siĂšcle, les marins utilisaient simplement les Ă©toiles et le soleil sans instruments, ou encore le vent lorsque la mĂ©tĂ©o ne permettait pas lâobservation des astres. Ensuite est apparu le compas magnĂ©tique ou boussole en Occident, ce qui a inclus la nĂ©cessite dâutiliser des Cartes lors des voyages. Au XVe siĂšcle, avec lâenvie grandissante dâexplorer plus loin et lâallongement significatif de la durĂ©e des voyages, Ă©mergent des techniques prĂ©cises reposant sur lâ La boussole est un objet qui existe depuis bien plus longtemps en Orient, la premiĂšre mention littĂ©raire chinoise date du Ier siĂšcle. Les premiĂšres boussoles chinoises nâĂ©taient certainement pas utilisĂ©es pour la navigation, mais plutĂŽt pour harmoniser lâĂ©nergie environnante, discipline connue aujourdâhui sous le nom de Feng VitesseLa vitesse, elle, Ă©tait estimĂ©e avec les moyens du bord littĂ©ralement parlant, puisque cette expression tire son origine du monde de la marine les marins calculaient le temps que mettait le navire Ă dĂ©passer un objet jetĂ© depuis la proue. La vitesse Ă©tait alors trĂšs simple a calculer, mais les rĂ©sultats Ă©taient plutĂŽt = longueur du bateau / temps mesurĂ©Une autre mĂ©thode, plus prĂ©cise, consistait Ă jeter par-dessus bord une corde reliĂ©e au navire, et comportant des nĆuds espacĂ©s de maniĂšre rĂ©guliĂšre, au bout de laquelle est attachĂ©e une planche. Le navire, avance, la corde se dĂ©roule, le temps passe, il suffit de compter le nombre de nĆuds dĂ©roulĂ©s au bout dâun certain temps donnĂ©, et les navigateurs avaient accĂšs Ă leur vitesse, exprimĂ©e en nĆuds marins ou en milles marins par heure unitĂ© encore actuelle. Ce systĂšme qui se dĂ©veloppe en outil au XVe siĂšcle porte un nom le loch Ă = nombre du nĆuds / temps mesurĂ©Avec le temps, des lochs automatisĂ©s font leur apparition les loches Ă hĂ©lice, les lochs Ă tubes de Pitot plus rĂ©cemment, CapLe cap, quant Ă lui est une donnĂ©e trĂšs importante, surtout avec la venue des grandes explorations. Il sâagit de pouvoir orienter son navire, mais Ă©galement dâĂȘtre capable de corriger les dĂ©viations de trajectoire dues aux vents et aux courants, et ainsi Ă©viter que le navire du cielLâest et lâouest Ă©taient dĂ©terminĂ©s avec le lever et le coucher du soleil. Le nord et le sud Ă©taient repĂ©rĂ©s Ă lâaide lâĂ©toile Polaire visible dans lâhĂ©misphĂšre nord, bien connue aujourdâhui, et qui sâalignait et sâaligne toujours avec le PĂŽle Nord. La direction opposĂ©e indiquait donc le PĂŽle Sud. Il existe une constellation visible dans lâhĂ©misphĂšre sud, la Croix du Sud, dont le rĂŽle est Ă©quivalent Ă lâĂ©toile Polaire dans lâhĂ©misphĂšre nord elle sâaligne avec le PĂŽle Sud. Les navigateurs pouvaient aussi suivre une Ă©toile dont ils savaient quâelle allait se coucher Ă telle direction Ă lâhorizon, qui correspondait Ă leur cap quâils corrigeaient en lisant lâalignement des Ă©toiles. De telles mĂ©thodes exigeaient Ă©videmment une trĂšs bonne connaissance de la cartographie du ciel et des astres. Il y a plus de 1500 ans, les PolynĂ©siens utilisaient dĂ©jĂ ces techniques sans instruments reposant sur les astres, et ont fait de trĂšs longs voyages de plusieurs milliers de Navigation Ă VueAvant lâintroduction de la boussole au XIIe siĂšcle, et donc avant la pĂ©riode des Grandes DĂ©couvertes, les zones de navigation restaient trĂšs restreintes. Les marins pouvaient alors se contenter de naviguer âĂ vueââ, ce qui consistait Ă se repĂ©rer principalement grĂące aux objets extĂ©rieurs et aux amers. Ces derniers sont des repĂšres visuels facilement identifiables tels quâun clocher, un arbre remarquable, un phare, etc. Lâobservation des astres pouvait venir complĂ©ter cette technique lorsque le manque de repĂšres se faisait sentir et que les marins sâĂ©loignaient des cĂŽtes. Câest dâailleurs en navigant Ă vue que les premiers explorateurs portugais ont longĂ© les cĂŽtes africaines Ă lâaide des portulans, et ont pu ĂȘtre les premiers Ă dĂ©velopper ce type de Navigation Ă lâEstime avec le Compas MagnĂ©tique ou BoussoleAvec lâintroduction de la boussole, les marins ont pu commencer Ă naviguer âĂ lâestimeââ. La navigation Ă lâestime consiste Ă dĂ©duire sa position actuelle par rapport Ă sa derniĂšre position connue, sa route et la distance parcourue. Elle suppose donc le tracĂ© de ses propres trajectoires sur une Carte. Lâapparition de la boussole se couple alors avec la forte utilisation des portulans. Chaque jour donc, le navigateur calculait les corrections de cap et effectuait ses tracĂ©s sur ses cartes. Apparu au XVe siĂšcle et utilisĂ© jusquâau XIXe siĂšcle, le renard Ă©tait un instrument pratique et simple dâutilisation pour les matelots qui Ă©taient souvent illettrĂ©s Ă lâĂ©poque. Câest une planche faite de trous correspondants chacun Ă lâune des 16 directions cardinales conventionnelles. Chaque demi-heure mesurĂ©es Ă lâaide dâun sablier, le matelot responsable du renard, venait planter une cheville dans le trou correspondant Ă la direction du navire. Ainsi, le navigateur pouvait réévaluer son cap avec ces informations quâil relevait rĂ©guliĂšrement. La vitesse pouvait aussi ĂȘtre relevĂ©e toutes les demi-heures sur le avec les systĂšmes de navigation par satellite, le renard est obsolĂšte, mais toujours prĂ©sent sur les navires, et mĂȘme obligatoire dans la marine professionnelle, dans le cas Ă©ventuel dâune dĂ©faillance des systĂšmes en fonction des vents Contenu Ă PositionLa Navigation AstronomiqueAu XVe siĂšcle, les europĂ©ens se lancent plus loin dans lâocĂ©an en sâĂ©loignant significativement des cĂŽtes, ce qui ne rend plus possible la navigation Ă vue. La navigation astronomique prend alors toute son utilitĂ©, et vient complĂ©ter la navigation Ă lâestime. Alors que la longitude reste une donnĂ©e difficilement calculable, une mĂ©thode est dĂ©veloppĂ©e pour calculer la latitude la hauteur de la hauteur de la polaireLâĂ©toile Polaire Ă©tant alignĂ©e dans lâaxe de la Terre et dans la direction du pĂŽle nord, on en dĂ©duit que plus elle apparait haute dans le ciel, plus on se trouve vers le pĂŽle, et plus la latitude est grande, et vice versa. En mesurant la hauteur de lâĂ©toile polaire, soit son angle avec lâhorizon, on peut alors dĂ©terminer sa propre hauteur de la polaire au PĂŽle NordLa hauteur de la polaire Ă une latitude de 45°La hauteur de la polaire Ă lâĂ©quateurCette mesure sâeffectuait Ă lâaube et au crĂ©puscule car il Ă©tait nĂ©cessaire que lâhorizon soit visible. Dâabord Ă mesurĂ©e Ă lâĆil nu, les rĂ©sultats Ă©taient assez approximatifs. Elle fut mesurĂ©e ensuite Ă lâaide dâinstruments qui ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s comme lâastrolabe. Instrument inventĂ© par les arabes dans lâAntiquitĂ©, il repose sur une projection plane de la voĂ»te cĂ©leste. Puis, la hauteur de la polaire fut mesurĂ©e avec un sextant, plus prĂ©cis que lâastrolabe et utilisĂ© quel que soit lâhĂ©misphĂšre dans lequel on se situe. Le sextant est encore utilisĂ© aujourdâ chronomĂštre de marineLa longitude quant Ă elle, pose beaucoup plus de problĂšme car elle est beaucoup plus difficile Ă mesurer. Elle requiert la connaissance de lâheure durant un long voyage, ce qui nĂ©cessitait une horloge. Câest au XVIIIe siĂšcle que le problĂšme est rĂ©solu le chronomĂštre Ă longitude de Ă venir.
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Lacarte de Monte nous rappelle pourquoi les cartes historiques sont si importantes en tant que ressources primaires : la projection azimutale polaire nord de son planisphĂšre emploie les idĂ©es scientifiques avancĂ©es de son Ă©poque ; lâart du dessin et de la dĂ©coration de la carte incarne le design au plus haut niveau ; et la vue du monde nous donne alors une
La thĂ©orie de la Terre plate existait dĂ©jĂ avant que Pythagore, Platon et Aristote ont avancĂ© la thĂ©orie selon laquelle la Terre est de forme sphĂ©rique. Ils ont appuyĂ© leurs idĂ©es sur des faits rĂ©els rĂ©sultants de leur observation. De leur cĂŽtĂ©, les adeptes du platisme » rĂ©futent ces affirmations, qui selon eux, ne sont que de pures invention de la NASA qui trafiquerait les photos satellites. Aujourdâhui, ils semblent vouloir avancer dans la dĂ©monstration de leur thĂ©orie, en organisant une expĂ©dition en Antarctique. Quâest-ce que le platisme et sur quels faits se base-t-il ?La carte / map ici en promotion ! Terre Plate - Taille GĂ©ante Gleasons New Statndard Carte du Monde 1892 A1 x Flat EarthGreat Quality Flat Earth Map Non disponible VĂ©rifier Contenu1 La petite histoire de la thĂ©orie de la Terre plate ou platisme »2 La thĂ©orie du platisme ou Terre plate3 Les preuves de la thĂ©orie du La courbure de lâ LâĂ©tat stationnaire de la Lâimpression4 ConclusionLa petite histoire de la thĂ©orie de la Terre plate ou platisme »Le platisme » est une thĂ©orie selon laquelle la Terre est plate. La communautĂ© la plus connue rassemblant des adeptes de cette hypothĂšse les platistes » est la Flat Earth Society. Elle a vu le jour en Angleterre vers les annĂ©es 1950. Son fondateur sâappelle Samuel Shenton. Par la suite, câest un amĂ©ricain, Charles K. Jhonson, qui a repris la que la communautĂ© de la Terre plate ait comptĂ© aux alentours de 3 000 membres quelques temps aprĂšs sa crĂ©ation, cette organisation a connu un moment de dĂ©clin vers les annĂ©es 80. Ce nâest que vers le 21 Ăšme quâelle a fait son ascension. Par la suite, la thĂ©orie sâest vite rĂ©pandue grĂące Ă Internet et aux rĂ©seaux sociaux. Aujourdâhui, plusieurs groupes de fervents du platisme » sont prĂ©sents sur les adeptes de la thĂ©orie de la Terre plate sont de plus en plus nombreux. Toutefois, il est impossible de connaĂźtre leur nombre exact avec les personnes qui adhĂšrent Ă la communautĂ© juste pour de lâhumour. Des confĂ©rences et expĂ©ditions sont mĂȘme dĂ©sormais thĂ©orie du platisme ou Terre plateChaque groupe de platistes a sa thĂ©orie sur la forme de la Terre plate, bi-plate⊠Cependant, selon lâidĂ©e la plus rĂ©pandue, la Terre est plate et ronde. Le pĂŽle nord se trouverait au centre tandis que lâAntarctique borderait le question se pose alors Pourquoi lâon ne tombe pas de lâautre cĂŽtĂ© si lâon va au bout de lâocĂ©an Antarctique ? ». En fait, selon les platistes, elle serait entourĂ©e dâun mur de glace Ă©pais et Ă©ventuellement selon certains, un dĂŽme protecteur indestructible lâenvelopperait. La lune, les Ă©toiles et le soleil se trouvent Ă lâ donner une explication logique Ă lâalternance du jour et de la nuit, les platistes se basent sur le fait que la taille du soleil est plus petite que ce quâaffirment les effet, il nâaurait que quelques centaines de kilomĂštres de diamĂštre. Ainsi, lâintensitĂ© des rayonnements quâil produit ne suffit pas pour Ă©clairer toute la surface de la terre en une fois. DisposĂ©s Ă lâopposĂ© lâun de lâautre, le soleil et la lune tournent au-dessus de la Terre, dâoĂč lâalternance du jour et de la preuves de la thĂ©orie du platismePour appuyer leur thĂ©orie, les platistes avancent, eux aussi, de nombreuses preuves. Voici les plus populaires dâentre courbure de lâhorizonSelon les platistes, si la Terre Ă©tait sphĂ©rique, il serait logique que lâhorizon soit cambrĂ©. Pourtant, mĂȘme depuis un avion qui plane Ă plusieurs kilomĂštres de hauteur, aucune courbure nâest observĂ©e. Et puis, selon eux, il existe bien des objets ou monuments qui sont visibles alors quâils devraient normalement ĂȘtre cachĂ©s si la thĂ©orie de la terre plate Ă©tait appuyer leurs arguments, ils parlent entre autres, du pic de Canigou, un monument visible depuis Marseille pourtant la distance qui les sĂ©pare est dâenviron 200 km. De nombreuses personnes adeptes de la thĂ©orie prouvent aussi, Ă lâaide de photographies, que la ligne dâhorizon est belle et bien stationnaire de la TerreIl a Ă©tĂ© dit prĂ©cĂ©demment que les platistes adhĂšrent Ă lâidĂ©e selon laquelle ce sont le mini-soleil et la lune qui tournent au-dessus de la Terre, et non le contraire comme ce qui est appris Ă lâĂ©cole. DâaprĂšs eux, si la Terre Ă©tait vraiment en mouvement de rotation avec une vitesse aux alentours de 1 600 km/h, tout ce qui sây trouve sâenvolerait. Et câest ainsi quâils ont dĂ©duit que la Terre Ă©tait dans un Ă©tat les fervents du platisme, il nây a aucune preuve Ă donner. La Terre plate est une Ă©vidence aucun humain nâa lâimpression quâelle est courbĂ©e. DâaprĂšs eux, les photos satellites de la NASA sont tout simplement trafiquĂ©es pour tromper le monde. Et puis, ils se basent aussi sur le fait que lâexploration privĂ©e de la zone Antarctique soit interdite pour prouver que les hauts placĂ©s du monde cachent la vĂ©ritĂ© au platistes qui croient en une Terre plate commencent Ă apporter de plus en plus de preuves pour appuyer leur thĂ©orie. Dâailleurs, les membres de la communautĂ© ne cessent dâaugmenter, un peu grĂące Ă lâalgorithme de suggestion de la plateforme Youtube. Actuellement, mis Ă part les Ă©tudes thĂ©oriques, les membres de la communautĂ© Flat Earth Society ont organisĂ© une exploration de la zone Antarctique pour dĂ©montrer une fois pour toute la vĂ©racitĂ© de leur hypothĂšse.DĂ©couvrezl'astronomie avec notre carte du ciel interactive, avec l'aspect des constellations, de la Lune et des planĂštes depuis tous lieux et toutes dates . comprendre l'astronomie vos questions image du jour actualitĂ©s Science@NASA carte du ciel les constellations. l'astronomie observer le ciel ciel carte du ciel La carte du Ciel . tĂ©lĂ©chargez
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