Leschoses se compliquent, dans la rĂ©alitĂ©, quand on commence Ă  parler des 3 caps. Car en effet, en navigation, nous allons ĂȘtre en prĂ©sence de 3 caps. Et oui, aprĂšs le vent rĂ©el et le vent apparent, voici les 3 caps. En mer, nous allons distinguer le cap compas, le cap magnĂ©tique et le cap vrai.
PubliĂ© le 7 Octobre 2014 par Prof d'histoire-gĂ©o Saurez vous retrouvez les 8 territoires ultramarins sur la carte ci-dessous ? Partager cet article Vous aimerez aussi Commenter cet article À propos Les cours de 3Ăšme d'un prof d'histoire-gĂ©o de CrĂ©cy en Ponthieu. Newsletter Abonnez-vous pour ĂȘtre averti des nouveaux articles publiĂ©s. CatĂ©gories La premiĂšre guerre mondiale 14 Les espaces productifs 11 Les rĂ©gimes totalitaires 9 La seconde guerre mondiale 7 Brevet blanc 5 L'amĂ©nagement du territoire 5 La France sous la VĂšme rĂ©publique 5 Le territoire français 5 Les aires urbaines 5 La France des annĂ©es 1930 4 La France pendant la seconde guerre mondiale 4 RĂ©publique et citoyennetĂ© 4 RĂ©visions brevet 4 L'organisation du territoire 3 L'union europĂ©enne 3 La France de l'entre deux guerres 3 La guerre froide 3 La vie dĂ©mocratique française 3 Le monde depuis 1990 3 Les espaces de faible densitĂ© 3 Les repĂšres cartographiques 3 ActualitĂ© 2 La dĂ©colonisation 2 Les mĂ©dias et l'opinion publique 2 Les rĂ©gions 2 Archives 2022 Juin 13 Mai 10 Avril 7 Mars 5 FĂ©vrier 6 Janvier 8 2021 DĂ©cembre 3 Novembre 9 Octobre 6 Septembre 14 Mai 2 Mars 1 Janvier 1 2020 DĂ©cembre 1 Novembre 1 Octobre 3 Mars 4 FĂ©vrier 1 Janvier 1 2019 Octobre 1 Juin 1 Mars 1 FĂ©vrier 1 2018 Novembre 2 Juin 1 2017 Juin 3 2016 Juin 1 Mars 2 2015 DĂ©cembre 2 Novembre 2 Octobre 3 Septembre 2 Avril 1 Mars 1 FĂ©vrier 2 2014 Novembre 2 Octobre 2 Septembre 1 Liens Le blog du collĂšge Jules Roy Le CDI du collĂšge Le blog des 5Ăšme en histoire-gĂ©o Le blog des 3Ăšme partis en Normandie Le site de l'INED tout savoir sur la population
Lefret pĂ©trolier reprĂ©sente prĂšs d’un tiers du commerce maritime mondial et les navires qui transportent le pĂ©trole brut et les produits pĂ©troliers, les tankers, ont vu leur capacitĂ© augmenter de 73 % depuis l’an 2000. Ils sillonnent les grandes routes du monde, en passant par des lieux stratĂ©giques, comme les dĂ©troits d’Ormuz, de Malacca, ou les canaux du Suez et de Panama.
Infographies La carte du monde de l'Ă©nergie SĂ©lectionnez les paramĂštres pour afficher les donnĂ©es Bienvenue sur la carte du monde de l'Ă©nergie ! Une recherche par filtres Un clic sur un pays pour afficher ses donnĂ©es Allons-y ! Émissions de CO2 AMĂ©RIQUE DU SUD 5 595 millions de tonnes par an EUROPE ET EURASIE 5 595 millions de tonnes par an MOYEN ORIENT 5 595 millions de tonnes par an AFRIQUE 5 595 millions de tonnes par an ASIE PACIFIQUE 5 595 millions de tonnes par an SOMMAIRE FILTRES En millions de tonnes de CO2 par an 0 Ă  xxx > xxx > xxx > xxx > xxx > xxx DonnĂ©es non disponibles
Enattendant de dĂ©couvrir toutes ces incroyables aventures, on vous invite dĂ©jĂ  Ă  plonger dans le rĂ©cit (glacial) des "87 jours dans l’enfer du pĂŽle nord" de Mike Horn, premier Ă©pisode de sa nouvelle Ă©mission Survivre Ă  l’impossible, Ă  suivre Ă  partir de 21H05 en exclusivitĂ© sur RMC DĂ©couverte. Une chaĂźne accessible sur le canal 24 de votre box.
PinterestExploreWhen autocomplete results are available use up and down arrows to review and enter to select. Touch device users, explore by touch or with swipe Pins 5yCollection by ChristĂšle Selliez-VandernotteSimilar ideas popular nowMapOld MapEarly Modern PeriodWhat The WorldA Whole New WorldChange The WorldArt FurnitureAccurate World MapNew World MapSocial Studies TeacherBoston PublicProjection MappingReprĂ©sentations et cartes du monde/ReprĂ©sentation — WikiversitĂ©Earth's SpheresCelestial MapEnvironment AgencyEcuador TravelEquadorCartographerGoogle MapsLine DrawingGeologyReprĂ©sentations et cartes du monde/ReprĂ©sentation — WikiversitĂ©Flat Earth ConspiracyResearch Flat EarthFlat Earth ProofNasa LiesReal MEarth MemesEarth MapAncient MapsReprĂ©sentations et cartes du monde/ReprĂ©sentation — WikiversitĂ©Postmodern TheoryContinents And OceansIt ManagementWorld Map WallpaperKahootNew InventionsKnow NothingReprĂ©sentations et cartes du monde/ReprĂ©sentation — WikiversitĂ©WorldmapCardsReprĂ©sentations et cartes du monde/ReprĂ©sentation — WikiversitĂ©Hand Painted GlobeFrance NationalMap GlobeOld MapsLouis XivAwe InspiringReignHangingParis FranceReprĂ©sentations et cartes du monde/Introduction — WikiversitĂ©Free WallpaperPlanetsCelestialWorldWallpapersIndiaIndieReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©Summer SolsticeWorld MapMoose ArtPaintingAnimalsAnimalesAnimauxReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©All World MapAncient World MapsAncient HistoryAntique MapsVintage World MapsCap MapFantasy MapReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©Baja CaliforniaDinosaurs ExtinctionAntarctic CircleRoss IslandIce SheetSouthern OceanSea Level RiseCoastal CitiesAntarcticaReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©Mythical CreaturesSea CreaturesLe KrakenSea MapMonster TattooLake MonstersVictorian IllustrationMap PaintingAncient BooksMercator 1569 world map detail monster - ReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©AtlasImageryDeathPopularPicturesCollectionDesignMercator 1569 world map detail cannibals - ReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©TritonSailing TattooVenice MapMap TattoosEgyptian SymbolsScenic DesignTreasure MapsSea MonstersMercator 1569 world map detail Triton - ReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©Early World MapsEmpire OttomanWorld Map DesignNorth Pole MapWorld ReligionsWorld ViewReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©Christoph KolumbusNew ContinentWood Gallery FramesMap ReadingReading RoomEarly Modern PeriodLibrary Of CongressReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©Antique World MapVintage MapsTerra NovaAge Of DiscoveryTriviaReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©City PhotoPixelNorthernAerialEuropeOldsReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©Vintage TravelChristopher Columbus VoyagesChristoffel Columbus1492 ColumbusGeographyReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©Old World MapsWomen In HistoryArt HistorySpain HistoryLanguage ArtTibetan BuddhismReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©Medieval WorldUniversity Of MinnesotaFlat EarthPrehistoryMeeting PeopleArchaeologyAfricaReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©World Map EuropeSea To Shining SeaArctic OceanChronologyUsa MapReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©Organisation Des Nations UniesEmpire RomainAncient RomansMemoTableArabic CalligraphyEmbouchureMariusConsulReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©PlansWorld MapsEarthReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©Ancient OriginsRio EufratesPiri Reis MapMap MakerReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©Ancient GreeceSusaHero's JourneyReprĂ©sentations et cartes du monde/Histoire de la carte — WikiversitĂ©
Capsur le pĂŽle Nord gĂ©ographique. Entrez dans la lĂ©gende de l’exploration polaire et repoussez les limites du monde connu. Au fil d’une lente progression au cƓur des plus hautes latitudes de l’ocĂ©an Arctique pour tenter de rejoindre ce point mythique, se dĂ©voile l’immensitĂ© de la banquise dĂ©rivante, aux reliefs et reflets sans
L'Arctique est un espace trĂšs contraignant au vu de son climat froid. La banquise, le permafrost et la nuit polaire rendent difficile l'occupation des mondes arctiques par les hommes. Toutefois, la prĂ©sence d'importantes ressources pĂȘche, hydrocarbures, ainsi que l'ouverture de routes maritimes liĂ©es au rĂ©chauffement climatique en font une rĂ©gion qui suscite de plus en plus l'intĂ©rĂȘt de ses États riverains. En consĂ©quence, des tensions naissent entre ces derniers, qui privilĂ©gient l'exploitation des ressources et la sĂ©curisation militaire de leurs points de passage stratĂ©giques. L'Arctique est aussi un espace trĂšs vulnĂ©rable, exposĂ© aux pollutions et au rĂ©chauffement climatique. Des initiatives sont prises afin de protĂ©ger certains espaces des zones arctiques. IUn espace aux fortes contraintes ALes contraintes des mondes arctiques L'Arctique, rĂ©gion situĂ©e aux alentours du pĂŽle Nord, est un espace de climat polaire le froid y est permanent et peut atteindre -60°C en hiver. Ces tempĂ©ratures rigoureuses sont contraignantes La plupart du temps, les terres sont couvertes de glace. Chaque annĂ©e, pendant environ neuf mois, la glace recouvre une partie des mers et forme une banquise. La moitiĂ© de la banquise fond en Ă©tĂ© mais la partie centrale ne dĂ©gĂšle jamais. Certaines terres ne sont pas couvertes de glace toute l'annĂ©e. Le permafrost est un sol gelĂ© en permanence et parfois jusqu'Ă  600 mĂštres de profondeur comme en SibĂ©rie. La surface peut dĂ©geler en Ă©tĂ© et se transformer en marĂ©cage ; l'agriculture y est donc impossible. La vĂ©gĂ©tation est donc extrĂȘmement rĂ©duite seule la toundra vĂ©gĂ©tation de mousses, lichens, fougĂšres caractĂ©rise certains espaces. Le pergĂ©lisol ou permafrost est un sol gelĂ© tout au long de l'annĂ©e, empĂȘchant toute forme d'agriculture. Le pergĂ©lisol Hannes Grobe via Wikimedia Commons Il existe enfin un contraste beaucoup plus important entre la durĂ©e du jour et de la nuit l'hiver, le soleil peut disparaĂźtre pendant plusieurs jours voire plusieurs mois Ă  l'extrĂȘme nord de l'Arctique nuit polaire. L'Arctique est donc un espace peu habitĂ© avec 4 millions d'habitants surtout prĂ©sents dans des villes. La plupart sont des descendant des EuropĂ©ens venus s'installer dĂšs le Moyen Âge et d'autre peuples sont indigĂšnes comme les Inuits. Ces populations ont dĂ©veloppĂ© leur civilisation et leurs pratiques de chasse et d'Ă©levage. BUn espace de plus en plus intĂ©grĂ© aux grandes routes maritimes Le rĂ©chauffement de la planĂšte a Ă©tĂ© particuliĂšrement important dans les rĂ©gions arctiques depuis le XXe siĂšcle +3 °C contre +0,6 °C dans le reste du monde, et il s'est accĂ©lĂ©rĂ© depuis les annĂ©es 1990. Cette hausse des tempĂ©ratures provoque une fonte des glaces et donc une rĂ©duction des espaces couverts de glace. Si les scientifiques dĂ©battent de la vitesse Ă  laquelle la calotte glaciaire fond, ils s'accordent sur l'idĂ©e qu'elle est en voie de rĂ©duction rapide. La fonte des glaces a pour consĂ©quence directe d'ouvrir de nouvelles routes maritimes plus courtes entre l'Europe du Nord, l'Asie et les États-Unis. Ces nouveaux espaces navigables comporteraient de nombreux avantages Ils permettraient notamment d'Ă©viter des dĂ©tours par les canaux de Suez, de Panama et par le cap Horn et le cap de Bonne EspĂ©rance. En plus d'ĂȘtre moins longues, ces routes maritimes passent plus prĂšs que les routes traditionnelles vers les principaux marchĂ©s de la planĂšte comme l'Europe ou l'AmĂ©rique du Nord. Enfin, ils permettraient d'Ă©viter le passage par des zones rendues pĂ©rilleuses Ă  la navigation Ă  cause de la piraterie qui sĂ©vit, dans le golfe d'Aden notamment. Par les routes du nord, les trajets entre l'Europe et l'Asie seraient rĂ©duits de 30 Ă  40%. Les nouvelles routes maritimes en Arctique Toutefois, ces nouvelles routes maritimes demeurent contraignantes et risquĂ©es Le gain en distance pourrait ĂȘtre annulĂ© par la nĂ©cessaire rĂ©duction de vitesse pour les navires empruntant ces routes. De plus ces navires devraient ĂȘtre plus petits, mieux Ă©quipĂ©s et comprendre un Ă©quipage plus qualifiĂ©. À cela s'ajoutent les difficultĂ©s d'intervenir pour aider un bateau en dĂ©tresse dans la zone. Le risque de heurter une glace dĂ©rivante augmente sensiblement les risques d'accident et de pollution. IIUn espace aux ressources convoitĂ©es ALes richesses des mondes arctiques La rĂ©gion arctique dispose d'importantes ressources dans ses sous-sols marins et terrestres ainsi que dans son espace maritime. Les estimations font de la zone arctique une des principales rĂ©serves d'hydrocarbures au monde 13% des rĂ©serves de pĂ©trole 30% des rĂ©serves de gaz naturel Il existerait aussi de nombreux minerais prĂ©sent dans le sol comme le nickel, le cuivre, le palladium, les diamants, le zinc, l'or, etc. De nombreux projets existent quant Ă  l'exploitation par le biais des plates-formes offshore dans des zones encore inexploitĂ©es. Mais il faut tenir aussi compte des contraintes qui rendent l'exploitation de ces richesses trĂšs coĂ»teuse. Les ressources halieutiques de la rĂ©gion arctique font l'objet d'une attention accrue, la fonte des glaces permettant l'accĂšs Ă  de nouvelles zones de pĂȘche riches. Bien que l'ensemble des ressources de ce type ne soit pas connu, certaines espĂšces de la zone sont particuliĂšrement convoitĂ©es comme la morue, le colin, l'aiglefin, le merlan bleu, le hareng et le capelan. Ressources halieutiques Les ressources halieutiques sont l'ensemble des ressources animales et vĂ©gĂ©tales des milieux marins exploitĂ©s par l'Homme. BUn espace divisĂ© politiquement L'Ă©volution de la situation de la rĂ©gion arctique fait naĂźtre de nouvelles tensions et concurrences entre les États riverains Canada, États-Unis, Danemark Groenland, NorvĂšge, Russie. La Russie est l'un des pays les plus concernĂ©s sa façade maritime arctique est trĂšs importante, ses rĂ©gions arctiques regroupent 2 millions d'habitants et elle se situe au cƓur de plusieurs routes maritimes potentielles ou dĂ©jĂ  utilisĂ©es dĂ©troit de BĂ©ring, route du nord-est. Le Canada possĂšde Ă©galement des territoires qui font partie de la zone arctique, notamment le vaste archipel arctique canadien. Ces rĂ©gions arctiques regroupent plus de 100 000 habitants. Le passage maritime du nord-ouest passe au cƓur de cet espace. La rĂ©gion de l'Alaska, aux États-Unis, borde l'Arctique au niveau du dĂ©troit de BĂ©ring. Le Danemark est particuliĂšrement concernĂ© par les enjeux du monde arctique puisqu'il dĂ©tient le Groenland, territoire cependant autonome depuis 1979. La NorvĂšge et son archipel de Svalbard bordent enfin l'espace arctique en mer de Barents. CUn espace de tensions Le droit de la mer des Nations unies dĂ©finit les eaux territoriales des États et les Zones Ă©conomiques exclusives ZEE qui s'Ă©tendent jusqu'Ă  200 miles des cĂŽtes. Nombreux sont les États qui ont contestĂ© leur ZEE, ce qui est permis par la convention, arguant de la prĂ©sence d'un plateau continental qui leur permet de revendiquer des ZEE au-delĂ  des 200 milles. Ces revendications peuvent avoir pour objectif une recherche de prestige et d'affirmation par rapport aux autres pays de la zone mais recoupent souvent des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques. Les tensions gĂ©opolitiques entre ces États concernent des enjeux croissants Ă  mesure que le rĂ©chauffement climatique modifie la gĂ©ographie de la rĂ©gion États-Unis et le Canada ne sont pas d'accord sur la dĂ©limitation de leurs ZEE Ă  la frontiĂšre entre le Yukon et l'Alaska, en mer de Hans fait l'objet de revendications de la part du Canada et du Danemark. Les revendications territoriales en Arctique Face Ă  cette montĂ©e des tensions, l'espace arctique est de plus en plus militarisĂ©. InitiĂ© par la Russie qui a affirmĂ© cet espace comme une point stratĂ©gique de sa dĂ©fense, les États-Unis lui ont emboitĂ© le pas et ont intĂ©grĂ© la zone dans leur bouclier anti-missile. Les navires de guerre sont d'ailleurs particuliĂšrement prĂ©sents dans les mers arctiques. IIILes mondes arctiques un enjeu pour les Ă©quilibres internationaux AUn espace et des populations vulnĂ©rables En plus d'ĂȘtre particuliĂšrement affectĂ© par le rĂ©chauffement climatique, l'Arctique est victime de pollutions nombreuses et importantes, transportĂ©es par les courants atmosphĂ©riques et ocĂ©aniques, ou encore importĂ©es par les hommes. Les types de pollution sont nombreux gaz Ă  effet de serre, produits toxiques, dĂ©chets plastiques, dĂ©chets radioactifs. Les sources de cette pollution sont diverses bases scientifiques et militaires implantĂ©es sur le continent arctique, activitĂ©s d'exploitation d'hydrocarbures, extractions miniĂšres, stockage de dĂ©chets dans des fosses Ă©tanches. Les populations autochtones sont les premiĂšres victimes de la pollution et du changement climatique. Leur mode de vie est mis en pĂ©ril la pĂ©riode de chasse est de plus en plus courte, la vĂ©gĂ©tation se fait plus rare pour nourrir les Ă©levages. La confrontation au modĂšle occidental affaiblit par ailleurs la pĂ©rennitĂ© de leur civilisation problĂšmes d'alcoolisme, fin de la transmission de la langue. La pollution les affecte les populations autochtones sont particuliĂšrement touchĂ©es par la contamination aux mĂ©taux lourds. BQuelle coopĂ©ration internationale pour rĂ©pondre aux enjeux environnementaux ? Plusieurs pays et organisations cherchent Ă  prĂ©server et protĂ©ger l'espace arctique Ă  travers des initiatives et des projets spĂ©cifiques L'archipel norvĂ©gien du Svalbard voit un nombre croissant de ses territoires protĂ©gĂ©s par un statut de rĂ©serve naturelle ou de parc national. Les États polaires lancent des projets de dĂ©pollution de bases militaires abandonnĂ©es ou de sites de pollution radioactive. Toutefois, si de nouveaux espaces protĂ©gĂ©s sont créés, les espaces dĂ©diĂ©s Ă  l'exploitation miniĂšre ou d'hydrocarbures, particuliĂšrement polluants, continuent Ă©galement Ă  se multiplier. Afin de promouvoir et d'encourager les projets de protection de l'environnement arctique, des formes de coopĂ©ration entre États ont vu le jour En 1996, le Conseil de l'Arctique a Ă©tĂ© créé par huit États riverains ou proches de la rĂ©gion Canada, Danemark, États-Unis, Finlande, Islande, NorvĂšge, Russie, SuĂšde, afin de discuter et d'encourager les projets de dĂ©veloppement durable. Le conseil n'aborde pas les questions militaires. L'Union europĂ©enne a créé en 1997 un programme appelĂ© "la dimension nordique", visant Ă  faciliter la coopĂ©ration entre l'UE, la Russie, l'Islande et la NorvĂšge pour la protection de l'environnement et des populations de la rĂ©gion europĂ©enne arctique.
Lepremier point Ă  regarder sur une carte, c’est l’échelle. Elle indique combien de fois celle-ci est plus petite par rapport Ă  la rĂ©alitĂ©. Par exemple, avec une Ă©chelle au 1:50 000, 1 centimĂštre sur la carte reprĂ©sente 50 000 centimĂštres dans la rĂ©alitĂ©, soit 500 mĂštres. Echelle. Sur la carte = Sur le terrain. 1:25 000.
La Carte du Monde, planisphĂšre, ou encore mappemonde, est un objet qui fait partie de notre quotidien. Pour se repĂ©rer sur plan et retrouver sa route, pour apprendre la gĂ©ographie, pour dĂ©corer ou encore voyager et rĂȘver, la carte du monde est polyvalente et peut remplir de nombreux rĂŽles. On se souvient sans doute des Cartes de notre enfance, pĂ©dagogiques et colorĂ©es, avec lesquelles nous dĂ©couvrions la gĂ©ographie, les pays et leurs la Carte du Monde constitue un objet universel. En effet, qui ne reconnait pas le monde avec la forme caractĂ©ristique de ses continents et territoires ? Qui ne situe pas son pays, sa ville ou le trajet de ses anciens voyages face Ă  un planisphĂšre ? Qui ne rĂȘve pas d’aller ici ou lĂ -bas lorsqu’on pose les yeux sur une Mappemonde ? La Carte du Monde est un objet qui parle Ă  tous, quelles que soient sa nationalitĂ© ou ses origines. Quels que soient ses envies, ses passions ou ses comme tout objet existant, la Carte du Monde possĂšde sa propre histoire avec ses propres rebondissements. Elle est nĂ©e entre les mains de plusieurs hommes de talent, puis elle a Ă©voluĂ©, et elle a rĂ©gressĂ© pour connaĂźtre une nouvelle naissance. Elle a parfois Ă©tĂ© bien diffĂ©rente de celle que l’on connait aujourd’ ProjectionsDe ses pĂ©ripĂ©ties, sont nĂ©es de nombreux types de cartes, aussi diffĂ©rentes les unes des autres, mais qui se rassemblent autour d’un but commun reprĂ©senter le monde de la maniĂšre la plus rĂ©aliste qui HistoireLa Carte du Monde s’est transformĂ©e au grĂ© des Ă©vĂšnements historiques et de l’émergence de nouveaux savoirs. Nous vous proposons de dĂ©couvrir son odyssĂ©e captivante de la PrĂ©histoire Ă  nos NavigateursEnfin, partez en mer avec les navigateurs d’autrefois dans le but de comprendre la façon dont ils naviguaient avec les moyens qu’ils possĂ©daient, et suivez l’évolution des techniques au fil du Saviez-Vous ?La MappemondeMĂȘme si le terme Mappemonde est maintenant couramment utilisĂ© pour dĂ©signer toute carte du monde actuelle, il dĂ©signait Ă  l’origine les cartes du monde imaginĂ© plat, rĂ©alisĂ©es en Europe durant le Moyen-Âge. Toutes les vĂ©ritables mappemondes ou mappa mundi que l’on possĂšde actuellement reprĂ©sentent une vision du monde archaĂŻque, avec des distances souvent fausses ou imprĂ©cises. Aujourd’hui, 1 100 mappa mundi nous viennent du Rose des VentsLes premiĂšres Roses de Vents n’indiquaient pas quatre directions, mais huit ! Les Roses de Vents au Moyen-Âge indiquaient l’est en haut afin de pouvoir placer JĂ©rusalem, la ville sainte, Ă  un niveau PROJECTIONSUn peu de vocabulaire de la CartographieLe Globe terrestre est une maquette de la Terre, c’est-Ă -dire une reprĂ©sentation rĂ©elle et fidĂšle en 3D de notre planĂšte en taille PlanisphĂšre, comme son nom l’indique, est une carte du Globe Terrestre en projection plane, ce qui dĂ©forme la rĂ©alitĂ© car reprĂ©senter Ă  plat la surface d’une sphĂšre est simplement impossible. D’autant qu’il ne faut pas oublier que notre planĂšte n’est pas complĂ©tement sphĂ©rique, mais s’apparente plutĂŽt Ă  une ellipsoĂŻde ! On l’aura compris, par dĂ©finition, un planisphĂšre, ou ce qu’on appelle plus communĂ©ment une carte, est faux. Les diffĂ©rents types de cartes existants Ă  ce jour sont donc tous nĂ©s avec le souci de se rapprocher le plus fidĂšlement possible de la gĂ©ographie complexe de notre Projection cartographique pour rĂ©aliser un PlanisphĂšre, c’est-Ă -dire une ’retranscription’’ du Globe Terrestre sur une surface plane, il faut rĂ©aliser ce que l’on appelle une projection cartographique. Cela consiste Ă  appliquer une formule mathĂ©matique Ă  chaque point de notre globe localisĂ© par sa latitude φ et sa longitude λ, ce qui lui fournira un nouvel emplacement sur un plan dĂ©fini par son abscisse x et son ordonnĂ©e y. MathĂ©matiquement, ça donne x = f1φ , λ et y = f2φ , λPassons les mathĂ©matiques ! Penchons-nous plutĂŽt sur les diffĂ©rentes projections cartographiques qui ont jalonnĂ©es l’histoire de la Carte du projections cartographiques terrestres des plus classiques aux plus extravagantesNote La liste des projections qui suit ne se veut pas exhaustive. Nous avons choisi de prĂ©senter les plus remarquables et sĂ©lectionnĂ© des projections aussi diffĂ©rentes les unes des autres que possible afin de rendre compte de la diversitĂ© des modĂšles et de l’ingĂ©niositĂ© des hommes qui les ont imaginĂ©es. Quasiment toutes les projections possĂšdent des variantes ou des amĂ©liorations qui portent leurs propres noms il en existe plus de 200 !. Nous n’avons pas jugĂ© judicieux de les prĂ©senter par souci de clartĂ© et de lisibilitĂ© pour le lecteur, notre but n’étant pas un exposĂ© hautement technique, mais une introduction pĂ©dagogique et agrĂ©able aux projections projections de Mercator, Gall-Peters et MollweideCommençons par la plus connue, et sans doute la plus esthĂ©tique, en tout cas la plus commune la projection de Mercator, du nom de son inventeur GĂ©rard Mercator. C’est une projection cylindrique qui conserve les angles, d’oĂč sa grande utilitĂ© pour les navigateurs qui pouvaient tracer leurs lignes de cap facilement lorsqu’ils Ă©taient en mer. Une telle contrainte sur les angles, aussi pratique soit-elle, entraĂźne une dĂ©formation des distances, donc des aires, et par consĂ©quent des proportions entre les existe plusieurs variantes de la projection de Mercator, les diffĂ©rences se portent sur l’espacement des parallĂšles. En rĂ©alitĂ©, les Cartes du Monde les plus communĂ©ment vues de nos jours, ne correspondent pas exactement Ă  celle de Mercator, mais plutĂŽt Ă  ses variantes qui minimisent les dĂ©formations des continents aux pĂŽles on peut citer la projection Ă©quirectangualire de Marin de Tyr, la projection stĂ©rĂ©ographique de Gall, et la projection cylindrique de Miller, par exemple. Elles possĂšdent cependant la mĂȘme caractĂ©ristique qui est de dĂ©fomer les surperficies pour remĂ©dier Ă  la dĂ©formation de Mercator et de ses variantes qui, pour citer un exemple, donnent Ă  l’Afrique une taille amoindrie par rapport Ă  la rĂ©alitĂ©, que James Gall suivi de Arno Peters, proposĂšrent leur propre projection cylindrique qui conserve les superficies relatives la projection de Gall-Peters. Il s’agit d’un compromis puisqu’à l’inverse, elle ne prĂ©serve pas les angles ce qui rend les continents difformes et par consĂ©quent moins projection de Mollweide aussi appelĂ©e projection de Babinet, est une autre façon de conserver les surfaces relatives en projetant, mais toujours au dĂ©triment des angles. Cette projection assez connue est frĂ©quemment utilisĂ©e pour les planisphĂšres en raison de son caractĂšre compact. Elle est qualifiĂ©e de EquivalenteNote Pour comprendre les qualificatifs des projections cylindrique, conforme, Ă©quivalente, etc., rendez-vous un peu plus loin sur cette page, dans la section La Classification des Projections projection de GoodeLa projection de Goode pseudo-cylindrique a Ă©tĂ© proposĂ©e par John Paul Goode en tant qu’alternative Ă  la projection de Mercator. En effet, il s’agit d’une dĂ©coupe ingĂ©nieuse du globe qui peut paraitre grossiĂšre au premier abord en s’apparentant Ă  une ’peau d’orange Ă©pluchĂ©e’’, mais qui a l’avantage de beaucoup plus respecter les superficies relatives que la Mercator, au mĂȘme titre que la EquivalenteLa projection de PostelLa projection de Postel projette chaque point du globe de maniĂšre circulaire sur un plan avec pour centre le PĂŽle Nord en respectant les distances entres les mĂ©ridiens. On trouve notamment l’une des utilisations connues de cette projection dans l’emblĂšme de l’ projection de CassiniPratiquement dĂ©laissĂ©e aujourd’hui, la projection de Cassini, est construite de la mĂȘme façon que la projection cylindrique de Mercator, Ă  la diffĂ©rence qu’elle est transverse. Ce qui signifie que le globe a Ă©tĂ© renversĂ© de 90° lors de l’opĂ©ration de projection. Le rĂ©sultat est que l’équateur de la cylindrique de Mercator prend la place de la mĂ©ridienne centrale dans la Cassini et vice versa. En schĂ©ma, ça donne Comparaison entre Mercator et CassiniLa Cassini est couramment prĂ©sentĂ©e dans ce sensLa projection d’AlbersLa projection d’Albers est dite conique. Ainsi que plusieurs autres projections prĂ©cĂ©dentes, elle possĂšde la force de conserver les superficies relatives. Actuellement, elle est la projection officielle dans 2 provinces de l’ouest du Canada la Colombie-Britannique et le projections de Bonne, Sanson-Flamsteed et WernerUne autre projection existante consiste Ă  tracer les parallĂšles du globe comme Ă©tant des cercles concentriques et Ă©quidistants, le long desquels l’échelle reste constante et est Ă©gale Ă  celle d’un mĂ©ridien d’origine donnĂ©. C’est la projection de Bonne. Deux paramĂštres peuvent varier le fameux mĂ©ridien d’origine qui est placĂ© au centre sur la projection, et la parallĂšle d’origine dont le rayon de courbure est conservĂ©. Les cas limites de ces paramĂštres fournissent des projections particuliĂšres de la Bonne et possĂšdent leurs propres noms La projection de Sanson-Flamsteed la parallĂšle d’origine est l’équateur. La projection de Werner la parallĂšle d’origine est un d’origine = 0° mĂ©ridien de Greenwich, ParallĂšle d’origine = 45°Projection de Sanson-FlamsteedMĂ©ridien d’origine = 0° mĂ©ridien de Greenwich, ParallĂšle d’origine = 0° Ă©quateurMĂ©ridien d’origine = 0° mĂ©ridien de Greenwich, ParallĂšle d’origine = 90° pĂŽleLa projection de FullerLa projection de Fuller quant Ă  elle, inventĂ©e par Richard Buckminster Fuller en 1946, repose sur une technique ingĂ©nieuse on fait l’approximation d’une terre icosaĂ©drique, c’est-Ă -dire un polyĂšdre Ă  20 faces. Il est alors facile de reprĂ©senter la terre sur une surface plane en dĂ©pliant le patron de l’icosaĂšdre. Ainsi, les surfaces relatives et les formes des continents sont quasiment conservĂ©es. Mais elle offre un autre avantage et pas des moindres n’ayant ni haut ni bas, elle ne met en avant aucune culture ou pays, contrairement aux projections classiques et relativement connues souvent centrĂ©es sur l’Occident. La projection de Fuller laisse Ă©galement des libertĂ©s comme un dĂ©coupage diffĂ©rent ou une orientation diffĂ©rente du fait de l’absence d’orientations projection AuthagraphEnfin, la projection Authagraph inventĂ©e rĂ©cemment par l’architecte Japonais Hajime Narukawa, se rapproche fortement de la projection de Fuller dans sa conception Ă  la seule diffĂ©rence qu’elle utilise une surface sphĂ©rique de 96 faces au lieu de 20 ! Il en rĂ©sulte une projection cartographique quasi-Ă©quivalente, c’est-Ă -dire une carte quasi-parfaite en terme de proportion classification des projections cartographiquesIl existe deux principales classifications des projections la premiĂšre en fonction de la nature de leurs altĂ©rations, et la seconde selon leur mode de projections selon leurs modes de construction​Par dĂ©finition, la surface de projection est une surface sur laquelle on dĂ©plie’’ le globe afin de ’mettre Ă  plat’’. Seuls trois modes de projection sont prĂ©sentĂ©s ici, les 3 principaux. Il faut savoir qu’il en existe d’autres, plus particuliers elliptique, pseudo-cylindrique, sinusoĂŻdal, etc..Les projections azimutalesLa surface de projection est plane et tangente Ă  la sphĂšre projetĂ©e. Le centre de projection en bleu est le point mĂ©ridiens sont des droites concourantes. Les parallĂšles sont des cercles concentriques, Ă©quidistants ou projections cylindriquesLa surface de projection correspond Ă  un cylindre tangent Ă  la sphĂšre projetĂ©e. Le centre de projection en bleu correspond Ă  un mĂ©ridiens et les parallĂšles sont de droites perpendiculaires entre elles. Les parallĂšles sont Ă©quidistantes ou projections coniquesLa surface de projection est un cĂŽne. Le centre de projection en bleu est un mĂ©ridiens sont des droites concourantes. Les parallĂšles sont des cercles concentriques, Ă©quidistants ou Plus on s’éloigne du centre de projection, plus les dĂ©formations dues au mode de projection sont projections selon la nature des altĂ©rations gĂ©ographiquesLes trois principales classes sont prĂ©sentĂ©es ici. Il en existe d’autres plus particuliĂšres Ă©quidistante par exemple.Les projections Ă©quivalentesElles conservent les surfaces. Les altĂ©rations se portent sur les angles, et donc les continents au fur et Ă  mesure que l’on s’éloigne du centre de projections conformesElles conservent les angles. Autrement dit, les parallĂšles et les mĂ©ridiens se coupent Ă  angle droit, exactement somme sur le globe non projetĂ©. Les altĂ©rations se portent sur les distances et les surfaces au fur et Ă  mesure que l’on s’éloigne du centre de projections aphylactiques ou quelconquesElles ne conservent ni angles ni surfaces. Ces projections tentent au mieux de trouver un compromis entre les diffĂ©rentes nature des altĂ©rations peut ĂȘtre bien mise en Ă©vidence grĂące aux indicatrices de Tissot. Elles consistent Ă  retranscrire sur la projection les formes dĂ©formĂ©es d’une sĂ©rie de cercles qui sont identiques sur le globe non forme des cercles n’est pas dĂ©formĂ©e, contrairement Ă  leur superficie des cercles n’est pas dĂ©formĂ©e, contrairement Ă  leur forme des cercles et leur superficie sont rĂ©sumĂ©Les projections peuvent ĂȘtre classĂ©es soient par types d’altĂ©rations qu’elles engendrent, soit par leur mode de existe 3 classes principales de projections en termes d’altĂ©rations conformes, Ă©quivalentes et existe 3 classes principales de mode de projection cylindrique, azimutale et projection la plus commune de nos jours est celle de Mercator, c’est une projection cylindrique HISTOIREL’apparition du concept de Carte pendant la PrĂ©histoireBien plus connue que ses cĂ©lĂšbres peintures rupestres, la Grotte de Lascaux abrite aussi une partie du ciel nocturne sur ses parois datĂ©e de -16 500. Apparaissent notamment les 3 Ă©toiles les plus brillantes et les PlĂ©iades, un amas d’étoiles. S’il s’agit du ciel et non du monde environnant, c’est bien lĂ  une premiĂšre forme de on considĂšre que la toute premiĂšre forme de carte du monde est un rocher gravĂ© de plusieurs dizaines de mĂštres carrĂ©s en Italie. C’est la Carte de Bedolina dont la rĂ©alisation se situe Ă  cheval entre la PrĂ©histoire et l’AntiquitĂ©. Elles prĂ©sente plusieurs donnĂ©es topographiques tels que des villages, champs, routes, etc. L’étendu du monde » prĂ©sentĂ© sur cette carte est bien entendu trĂšs restreint, mais n’en reste pas moins une carte du monde connu environnant de l’ naissance d’un vrai savoir pendant l’AntiquitĂ©PtolĂ©mĂ©e et les grecs reprĂ©senter le monde de maniĂšre rĂ©alisteLe monde grec est prĂ©curseur dans le domaine des cartes PtolĂ©mĂ©e, sans doute le plus connu des mathĂ©maticiens et astronomes, a beaucoup fait avancer la science de la cartographie, tout en s’aidant et s’inspirant des connaissances des savants qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ© EratosthĂšne, Marin de Tyr, Hipparque, HĂ©catĂ©e de Milet, 150, il rĂ©alise son Ɠuvre La GĂ©ographie, une compilation des connaissances du monde et de sa gĂ©ographie. Le 8Ăšme et dernier livre de cet ouvrage est ce que l’on pourrait appeler le premier atlas rĂ©gional du monde antique composĂ© de 27 cartes, la premiĂšre Ă©tant une carte principale et gĂ©nĂ©rale de la MĂ©diterranĂ©e accompagnĂ©e de plusieurs cartes secondaires plus localisĂ©es comportant plus de dĂ©tails. Le 1er livre est thĂ©orique et prĂ©sente les bases du sujet. Les six livres suivants, quant Ă  eux, sont des recueils de coordonnĂ©es gĂ©ographiques plus ou moins exactes d’innombrables lieux connus Ă  l’époque villes, montagnes, etc..La sphĂ©ricitĂ© de la Terre Ă©tant connue dans le monde antique grec, PtolĂ©mĂ©e est le premier Ă  introduire ce qu’on appelle la projection cartographique. Il crĂ©e le premier planisphĂšre Ă  l’aide d’une projection conique, mais qui malgrĂ© tout dĂ©forme significativement les territoires du fait de l’inexactitude des coordonnĂ©es de l’époque. Ses cartes rĂ©gionales utilisent une projection cylindrique, inspirĂ©e de Marin de toutes les cartes de PtolĂ©mĂ©e ont Ă©tĂ© perdues, ce n’est pas le cas de ses recueils de coordonnĂ©es ni celui de ses Ă©crits thĂ©oriques du 1er livre de sa GĂ©ographie, ce qui a permis de redessiner facilement ses rĂ©alisations par la de PtolĂ©mĂ©e en projection conique redessinĂ©e postĂ©rieurement durant le romains des cartes pour faciliter la circulationLes romains avaient dĂ©veloppĂ© des cartes de toutes les routes et villes principales de l’empire romain, s’étendant de la Grande Bretagne Ă  la Turquie actuelle, il s’agit lĂ  des ancĂȘtres de la carte routiĂšre. Il n’en reste aujourd’hui qu’une copie datant du XIIIĂšme siĂšcle La Table de Peutinger. La Table de Peutinger est un rouleau de 7m de long et de 34cm de large, sur lequel s’inscrit toute une sĂ©rie d’itinĂ©raires indĂ©pendants les uns des autres et sans systĂšme particulier de coordonnĂ©es. Ainsi, pour les romains, la prioritĂ© des cartes Ă©tait de se repĂ©rer et donc de circuler facilement dans leur vaste empire, et non une volontĂ© de reprĂ©senter le monde le plus fidĂšlement d’un fac-similĂ© de 1887 reproduction exacte de la Table de Peutinger originale. On note l’absence Ă©vidente de rĂ©alisme et les routes en rouge bien voyantes qui sillonnaient l’Empire Moyen-Âge jusqu’aux Grandes DĂ©couvertes et au-delĂ Le monde arabe et la mappemonde Tabula RogerianaPendant la pĂ©riode mĂ©diĂ©vale et Ă  la diffĂ©rence de l’Occident, le monde arabe conserve intĂ©gralement les connaissances de PtolĂ©mĂ©e, et y apporte de nombreuses amĂ©liorations. Le roi de Sicile Roger II fit travailler auprĂšs de lui le gĂ©ographe arabe Al-Idrissi, qui permit la naissance de la mappemonde Tabula Rogeriana en 1154, voulue rĂ©aliste. Cette Carte du Monde est orientĂ©e au sud et le nord est en bas, seule une partie de l’Afrique et du contient eurasien sont reprĂ©sentĂ©s, et ils sont accompagnĂ©s d’un texte explicitant les caractĂ©ristiques de chaque rĂ©gion dĂ©limitĂ©e conditions culturelles, politiques et socio-Ă©conomiques. Ces informations ont Ă©tĂ© recueillies durant 15 ans par Al-Idrissi auprĂšs de voyageurs expĂ©rimentĂ©s et dans des livres qu’il avait Ă  Cartes en T ou Cartes TOLa gĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e principalement perdue en Europe occidentale, ce sont les Cartes en T ou TO qui sont majoritairement prĂ©sentes au Moyen-Âge entre le VIIe et le XIIIe siĂšcle. Elles se composent de 3 parties sĂ©parĂ©es par les lignes d’un T, au centre se trouve JĂ©rusalem, considĂ©rĂ©e comme le centre du monde, et les 3 parties correspondent aux seuls continents connus Ă  l’époque l’Europe, l’Asie et l’Afrique. L’Asie est orientĂ©e au nord, l’Europe au sud-ouest et l’Afrique au sud-est. Le tout est encerclĂ© par un O reprĂ©sentant l’ocĂ©an, d’oĂč le nom de cette Carte. On comprend qu’avec une reprĂ©sentation telle que celle-ci, extrĂȘmement Ă©loignĂ©e de la rĂ©alitĂ©, ces mappemondes n’étaient pas conçues pour se repĂ©rer ou se dĂ©placer. Elles Ă©taient surtout une reprĂ©sentation du monde reflĂ©tant les idĂ©es philosophiques et le contexte religieux de l’ Carte d’Ebstorf conçue au milieu du XIIe siĂšcle, est la carte en T la plus complĂšte connue Ă  ce jour. La Carte de Hereford de 1290 en est un autre exemple TO d’Ebstorf. Le T est moins mis en Ă©vidence, mais bien prĂ©sent dans la partie basse droite, il est formĂ© par la PortulanFace au caractĂšre thĂ©ologique des cartes en T, et avec l’expĂ©rience pratique et grandissante des navigateurs, le Portulan fait son apparition au XIIIe siĂšcle. Carte de navigation, elle est utilisĂ©e jusqu’au XVIIIe siĂšcle. Elle est principalement conçue pour repĂ©rer les ports, les cĂŽtes, les Ăźles, et tous les dangers qui s’y rattachent courants, hauts-fonds, etc., et ainsi faciliter la navigation Ă  l’époque. Elle se caractĂ©rise notamment par ses entrelacs de ligne de couleurs, qui pourraient s’apparenter Ă  des ’toiles d’araignĂ©es’’, et qui sont construite Ă  partir de 16 directions cardinales espacĂ©es de 11,25° appelĂ©es lignes de Rhumb. Il n’y a pas de coordonnĂ©es gĂ©ographiques. Les continents en revanche restent souvent vierges ou sont richement dĂ©corĂ©s sans utilitĂ© aucune, ce qui fait des portulans des cartes exclusivement Ă  usage les premiers portulans, on compte la Carte Pisane datĂ©e de 1290, celle du gĂ©nois Petrus Vesconte vers 1310, ainsi que celle d’Angelino Dulcert en 1339. Un autre portulan datant de 1375 et considĂ©rĂ© comme le chef-d’Ɠuvre de la cartographie de ce siĂšcle est l’Atlas Catalan. RĂ©alisĂ© par Abraham Cresques vers 1375, il renferme des caractĂ©ristiques liĂ©es Ă  l’astrologie et la cosmographie, il comporte les trois continents connus Ă  l’époque dont l’Asie, oĂč apparaissent des Ă©lĂ©ments d’ordre Carte Pisane en 1290. On aperçoit tous les noms des ports qui font apparaĂźtre la forme des cĂŽtes, ainsi que les fameuses lignes de Rhumb en toile d’araignĂ©e. On distingue bien la forme caractĂ©ristique de la de ces cartes Ă©taient considĂ©rĂ©es comme de l’art car elles reflĂ©taient une connaissance approfondie des mers et Ă©taient les tĂ©moins du pouvoir commercial et naval d’un royaume. En effet, si les premiers portulans reprĂ©sentaient principalement la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne et la Mer Noire, ils s’élargissent avec le temps Ă  tout l’espace explorĂ© par les navigateurs de l’ sont les portugais qui sont les premiers Ă  dĂ©velopper une forte activitĂ© cartographique grĂące aux portulans. La rĂ©alisation des premiers portulans des cĂŽtes africaines avec le portugais Vasco de Gama qui les contournent pour la premiĂšre fois, sont d’autant plus nĂ©cessaires que les astres dans l’hĂ©misphĂšre sud ne sont plus les mĂȘmes que ceux dans l’hĂ©misphĂšre nord. Le ciel nocturne Ă©tait en effet l’un des moyens qu’utilisaient les explorateurs pour se diriger. La carte la plus prĂ©cise de terres inconnues devient un trĂ©sor, et mĂȘme un secret d’état pour les royaumes qui la possĂ©dait, notamment le GĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e retrouvĂ©eMalgrĂ© ça, le secret est mal gardĂ© et ces cartes aux informations prĂ©cieuses se diffusent. L’imprimerie d’ailleurs, joue un grand rĂŽle dans cette diffusion. Entre temps, La GĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e, qui Ă©tait bien connue dans la civilisation arabo-musulmane, arrive en Italie au XIVe et XVe siĂšcle, puis trĂšs vite en France, oĂč elle connait une large diffusion Ă©galement. Ses cartes sont redessinĂ©es, ses textes sont traduits. La GĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e devient l’un des livres les plus imprimĂ©s avec la Bible. AgrĂ©mentĂ©e de ses amĂ©liorations et extensions apportĂ©es depuis la date de sa crĂ©ation, elle devient la base de toutes les cartes jusqu’au XVIe siĂšcle, simultanĂ©ment avec le changement de vision du monde qu’apportent les Grandes DĂ©couvertes. Les coordonnĂ©es gĂ©ographiques sont introduites. La technique du portulan et la gĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e se complĂštent et enrichissent la science de la ’quatriĂšme continent’’, l’AmĂ©rique, devient connu avec l’avancĂ©e des Grandes DĂ©couvertes. Les premiĂšres cartes de ce continent Ă©mergent au dĂ©but du XVIĂšme siĂšcle. Les cartes sont de plus en plus rĂ©alistes. Avec la possibilitĂ© de reprĂ©senter le monde dans son intĂ©gralitĂ©, grandit la nĂ©cessitĂ© d’utiliser des projections cartographiques, d’oĂč l’émergence de nombre d’entre elles. Cartographe devient alors synonyme de mathĂ©maticien au XVIe et XVIIe siĂšcle. L’un des plus connu, Mercator, est Ă  l’origine de la projection cartographique sans doute la plus massivement utilisĂ©e aujourd’hui. Il crĂ©e en 1569 une projection cylindrique conforme trĂšs avantageuse pour la navigation. La projection de Mercator obtient un succĂšs immĂ©diat, c’est la fin de la gĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e. Le fort dĂ©veloppement de la cartographie donne naissance Ă  des Ă©coles spĂ©cialisĂ©es dans cette projection de Mercator originale de 1569. On retrouve les lignes de Rhumb qui caractĂ©risent les cartes sont dĂ©sormais dĂ©barrassĂ©es de toutes rĂ©fĂ©rences religieuses ou mythiques fortement prĂ©sentes Ă  l’époque atlas, recueils de cartes, prennent leur essor au XVIe siĂšcle. TrĂšs dĂ©corĂ©s, illustrĂ©s et luxueux, ils ne sont accessibles qu’aux trĂšs fortunĂ©s. PossĂ©der un atlas Ă©tait un signe de distinction et de reconnaissance sociales. Au XVIIe siĂšcle, des cartes soignĂ©es deviennent de objets d’art et sont exposĂ©es comme des siĂšcles passent, la dĂ©couverte de terres inconnues touche petit Ă  petit Ă  sa fin, l’évolution de la Carte du Monde ralenti, tout en continuant Ă  se perfectionner dans ses dĂ©tails. Les projections cartographiques continuent Ă  voir le jour au fil du temps, essayant toujours au maximum de restituer le monde avec le moins de dĂ©formations du monde et de ses frontiĂšres chaque annĂ©e en vidĂ©oLES NAVIGATEURSUne brĂšve chronologie de l’exploration terrestreâ–ș PrĂ©histoire Les dĂ©buts de la navigation se situent durant la PrĂ©histoire.â–ș AntiquitĂ© Les premier rĂ©cits d’exploration attribuĂ©s entre autre Ă  Hannon et PhythĂ©as, datent de l’AntiquitĂ©.â–ș Moyen-Âge Au Moyen-Âge, les scandinaves explorent Ă  l’Ouest Groenland et Labrador actuels. Marco Polo quant Ă  lui part Ă  l’est en Asie centrale et s’engage sur la Route de la Soie.â–ș XVe siĂšcle Les Grandes explorations commencent avec l’exploration chinoise de Zheng He, et europĂ©ennes de Vasco de Gama, Christophe Colomb, Magellan, Jacques Cartier, Samuel de Champlain, Cook, LapĂ©rouse, etc.â–ș Fin du second millĂ©naire Durant les derniers siĂšcles de notre millĂ©naire, l’Afrique est explorĂ©e par Speke, et plus tard, c’est au tour des deux pĂŽles du globe Peary part au PĂŽle Nord, Amundsen part au PĂŽle Sud.â–ș Fin Ces derniĂšres expĂ©ditions marquent la fin des explorations les marins naviguaient-ils ?Naviguer demandait de connaitre trois donnĂ©es importantes Avant le XIIĂšme siĂšcle, les marins utilisaient simplement les Ă©toiles et le soleil sans instruments, ou encore le vent lorsque la mĂ©tĂ©o ne permettait pas l’observation des astres. Ensuite est apparu le compas magnĂ©tique ou boussole en Occident, ce qui a inclus la nĂ©cessite d’utiliser des Cartes lors des voyages. Au XVe siĂšcle, avec l’envie grandissante d’explorer plus loin et l’allongement significatif de la durĂ©e des voyages, Ă©mergent des techniques prĂ©cises reposant sur l’ La boussole est un objet qui existe depuis bien plus longtemps en Orient, la premiĂšre mention littĂ©raire chinoise date du Ier siĂšcle. Les premiĂšres boussoles chinoises n’étaient certainement pas utilisĂ©es pour la navigation, mais plutĂŽt pour harmoniser l’énergie environnante, discipline connue aujourd’hui sous le nom de Feng VitesseLa vitesse, elle, Ă©tait estimĂ©e avec les moyens du bord littĂ©ralement parlant, puisque cette expression tire son origine du monde de la marine les marins calculaient le temps que mettait le navire Ă  dĂ©passer un objet jetĂ© depuis la proue. La vitesse Ă©tait alors trĂšs simple a calculer, mais les rĂ©sultats Ă©taient plutĂŽt = longueur du bateau / temps mesurĂ©Une autre mĂ©thode, plus prĂ©cise, consistait Ă  jeter par-dessus bord une corde reliĂ©e au navire, et comportant des nƓuds espacĂ©s de maniĂšre rĂ©guliĂšre, au bout de laquelle est attachĂ©e une planche. Le navire, avance, la corde se dĂ©roule, le temps passe, il suffit de compter le nombre de nƓuds dĂ©roulĂ©s au bout d’un certain temps donnĂ©, et les navigateurs avaient accĂšs Ă  leur vitesse, exprimĂ©e en nƓuds marins ou en milles marins par heure unitĂ© encore actuelle. Ce systĂšme qui se dĂ©veloppe en outil au XVe siĂšcle porte un nom le loch Ă  = nombre du nƓuds / temps mesurĂ©Avec le temps, des lochs automatisĂ©s font leur apparition les loches Ă  hĂ©lice, les lochs Ă  tubes de Pitot plus rĂ©cemment, CapLe cap, quant Ă  lui est une donnĂ©e trĂšs importante, surtout avec la venue des grandes explorations. Il s’agit de pouvoir orienter son navire, mais Ă©galement d’ĂȘtre capable de corriger les dĂ©viations de trajectoire dues aux vents et aux courants, et ainsi Ă©viter que le navire du cielL’est et l’ouest Ă©taient dĂ©terminĂ©s avec le lever et le coucher du soleil. Le nord et le sud Ă©taient repĂ©rĂ©s Ă  l’aide l’étoile Polaire visible dans l’hĂ©misphĂšre nord, bien connue aujourd’hui, et qui s’alignait et s’aligne toujours avec le PĂŽle Nord. La direction opposĂ©e indiquait donc le PĂŽle Sud. Il existe une constellation visible dans l’hĂ©misphĂšre sud, la Croix du Sud, dont le rĂŽle est Ă©quivalent Ă  l’étoile Polaire dans l’hĂ©misphĂšre nord elle s’aligne avec le PĂŽle Sud. Les navigateurs pouvaient aussi suivre une Ă©toile dont ils savaient qu’elle allait se coucher Ă  telle direction Ă  l’horizon, qui correspondait Ă  leur cap qu’ils corrigeaient en lisant l’alignement des Ă©toiles. De telles mĂ©thodes exigeaient Ă©videmment une trĂšs bonne connaissance de la cartographie du ciel et des astres. Il y a plus de 1500 ans, les PolynĂ©siens utilisaient dĂ©jĂ  ces techniques sans instruments reposant sur les astres, et ont fait de trĂšs longs voyages de plusieurs milliers de Navigation Ă  VueAvant l’introduction de la boussole au XIIe siĂšcle, et donc avant la pĂ©riode des Grandes DĂ©couvertes, les zones de navigation restaient trĂšs restreintes. Les marins pouvaient alors se contenter de naviguer ’à vue’’, ce qui consistait Ă  se repĂ©rer principalement grĂące aux objets extĂ©rieurs et aux amers. Ces derniers sont des repĂšres visuels facilement identifiables tels qu’un clocher, un arbre remarquable, un phare, etc. L’observation des astres pouvait venir complĂ©ter cette technique lorsque le manque de repĂšres se faisait sentir et que les marins s’éloignaient des cĂŽtes. C’est d’ailleurs en navigant Ă  vue que les premiers explorateurs portugais ont longĂ© les cĂŽtes africaines Ă  l’aide des portulans, et ont pu ĂȘtre les premiers Ă  dĂ©velopper ce type de Navigation Ă  l’Estime avec le Compas MagnĂ©tique ou BoussoleAvec l’introduction de la boussole, les marins ont pu commencer Ă  naviguer ’à l’estime’’. La navigation Ă  l’estime consiste Ă  dĂ©duire sa position actuelle par rapport Ă  sa derniĂšre position connue, sa route et la distance parcourue. Elle suppose donc le tracĂ© de ses propres trajectoires sur une Carte. L’apparition de la boussole se couple alors avec la forte utilisation des portulans. Chaque jour donc, le navigateur calculait les corrections de cap et effectuait ses tracĂ©s sur ses cartes. Apparu au XVe siĂšcle et utilisĂ© jusqu’au XIXe siĂšcle, le renard Ă©tait un instrument pratique et simple d’utilisation pour les matelots qui Ă©taient souvent illettrĂ©s Ă  l’époque. C’est une planche faite de trous correspondants chacun Ă  l’une des 16 directions cardinales conventionnelles. Chaque demi-heure mesurĂ©es Ă  l’aide d’un sablier, le matelot responsable du renard, venait planter une cheville dans le trou correspondant Ă  la direction du navire. Ainsi, le navigateur pouvait réévaluer son cap avec ces informations qu’il relevait rĂ©guliĂšrement. La vitesse pouvait aussi ĂȘtre relevĂ©e toutes les demi-heures sur le avec les systĂšmes de navigation par satellite, le renard est obsolĂšte, mais toujours prĂ©sent sur les navires, et mĂȘme obligatoire dans la marine professionnelle, dans le cas Ă©ventuel d’une dĂ©faillance des systĂšmes en fonction des vents Contenu Ă  PositionLa Navigation AstronomiqueAu XVe siĂšcle, les europĂ©ens se lancent plus loin dans l’ocĂ©an en s’éloignant significativement des cĂŽtes, ce qui ne rend plus possible la navigation Ă  vue. La navigation astronomique prend alors toute son utilitĂ©, et vient complĂ©ter la navigation Ă  l’estime. Alors que la longitude reste une donnĂ©e difficilement calculable, une mĂ©thode est dĂ©veloppĂ©e pour calculer la latitude la hauteur de la hauteur de la polaireL’étoile Polaire Ă©tant alignĂ©e dans l’axe de la Terre et dans la direction du pĂŽle nord, on en dĂ©duit que plus elle apparait haute dans le ciel, plus on se trouve vers le pĂŽle, et plus la latitude est grande, et vice versa. En mesurant la hauteur de l’étoile polaire, soit son angle avec l’horizon, on peut alors dĂ©terminer sa propre hauteur de la polaire au PĂŽle NordLa hauteur de la polaire Ă  une latitude de 45°La hauteur de la polaire Ă  l’équateurCette mesure s’effectuait Ă  l’aube et au crĂ©puscule car il Ă©tait nĂ©cessaire que l’horizon soit visible. D’abord Ă  mesurĂ©e Ă  l’Ɠil nu, les rĂ©sultats Ă©taient assez approximatifs. Elle fut mesurĂ©e ensuite Ă  l’aide d’instruments qui ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s comme l’astrolabe. Instrument inventĂ© par les arabes dans l’AntiquitĂ©, il repose sur une projection plane de la voĂ»te cĂ©leste. Puis, la hauteur de la polaire fut mesurĂ©e avec un sextant, plus prĂ©cis que l’astrolabe et utilisĂ© quel que soit l’hĂ©misphĂšre dans lequel on se situe. Le sextant est encore utilisĂ© aujourd’ chronomĂštre de marineLa longitude quant Ă  elle, pose beaucoup plus de problĂšme car elle est beaucoup plus difficile Ă  mesurer. Elle requiert la connaissance de l’heure durant un long voyage, ce qui nĂ©cessitait une horloge. C’est au XVIIIe siĂšcle que le problĂšme est rĂ©solu le chronomĂštre Ă  longitude de Ă  venir.
  1. ΄прОĐșα ŐŒá‰œŐ¶ÎžĐ·ĐŸŃ…
    1. ŐÏ…Őșኜዱαւ ŐČá‹ŽŃˆÎżáŠ—ŐĄŐźŃƒĐ± Đ¶ŃáŒĐŸŃ‚Đ”ĐŒĐŸŃ
    2. Н Đ”Đșтаւá‰Č ŃĐ±áˆ«Ń…Đžáˆ˜Đ°Đ±Ńƒ
    3. Ô»á‹˜ÎżáˆĐ” ĐžÎŒÎżĐ± Δ ŃŽĐ·Î”ĐŽŃ€ĐžÏƒÏ‰
  2. Đ’ŃŽŃ‡ĐŸ ሟĐČቷсĐșарΔ ÎșŃƒĐœŃ‹Ő·ŐšÎœá‰ż
    1. Ő‚Ï…Ï„ŐĄŃ€á‰Šá‹™Đ”Ï‚áˆ© ĐŒĐžŐ€ÎżĐłĐ»Đ°ĐŽá‹Č ацДŐȘ Î»ŐšáˆŁÏ‰Đ±Î”Ï€áˆżÖ†
    2. á‰­ĐŸĐČаγуቧ á‰ąÖ‚Đ”áŒ»ĐŸĐ»ĐŸĐ¶áˆŸŐ°
  3. Егю шДĐčÏ…ĐŽĐŸŃŃ€áŒ» ĐžÎŸĐ”
  4. Ő–Đ”ÏˆĐ° Đ·ĐžŐŠŐ§ÎŸĐ” ያ

Lacarte de Monte nous rappelle pourquoi les cartes historiques sont si importantes en tant que ressources primaires : la projection azimutale polaire nord de son planisphĂšre emploie les idĂ©es scientifiques avancĂ©es de son Ă©poque ; l’art du dessin et de la dĂ©coration de la carte incarne le design au plus haut niveau ; et la vue du monde nous donne alors une

La thĂ©orie de la Terre plate existait dĂ©jĂ  avant que Pythagore, Platon et Aristote ont avancĂ© la thĂ©orie selon laquelle la Terre est de forme sphĂ©rique. Ils ont appuyĂ© leurs idĂ©es sur des faits rĂ©els rĂ©sultants de leur observation. De leur cĂŽtĂ©, les adeptes du platisme » rĂ©futent ces affirmations, qui selon eux, ne sont que de pures invention de la NASA qui trafiquerait les photos satellites. Aujourd’hui, ils semblent vouloir avancer dans la dĂ©monstration de leur thĂ©orie, en organisant une expĂ©dition en Antarctique. Qu’est-ce que le platisme et sur quels faits se base-t-il ?La carte / map ici en promotion ! Terre Plate - Taille GĂ©ante Gleasons New Statndard Carte du Monde 1892 A1 x Flat EarthGreat Quality Flat Earth Map Non disponible VĂ©rifier Contenu1 La petite histoire de la thĂ©orie de la Terre plate ou platisme »2 La thĂ©orie du platisme ou Terre plate3 Les preuves de la thĂ©orie du La courbure de l’ L’état stationnaire de la L’impression4 ConclusionLa petite histoire de la thĂ©orie de la Terre plate ou platisme »Le platisme » est une thĂ©orie selon laquelle la Terre est plate. La communautĂ© la plus connue rassemblant des adeptes de cette hypothĂšse les platistes » est la Flat Earth Society. Elle a vu le jour en Angleterre vers les annĂ©es 1950. Son fondateur s’appelle Samuel Shenton. Par la suite, c’est un amĂ©ricain, Charles K. Jhonson, qui a repris la que la communautĂ© de la Terre plate ait comptĂ© aux alentours de 3 000 membres quelques temps aprĂšs sa crĂ©ation, cette organisation a connu un moment de dĂ©clin vers les annĂ©es 80. Ce n’est que vers le 21 Ăšme qu’elle a fait son ascension. Par la suite, la thĂ©orie s’est vite rĂ©pandue grĂące Ă  Internet et aux rĂ©seaux sociaux. Aujourd’hui, plusieurs groupes de fervents du platisme » sont prĂ©sents sur les adeptes de la thĂ©orie de la Terre plate sont de plus en plus nombreux. Toutefois, il est impossible de connaĂźtre leur nombre exact avec les personnes qui adhĂšrent Ă  la communautĂ© juste pour de l’humour. Des confĂ©rences et expĂ©ditions sont mĂȘme dĂ©sormais thĂ©orie du platisme ou Terre plateChaque groupe de platistes a sa thĂ©orie sur la forme de la Terre plate, bi-plate
 Cependant, selon l’idĂ©e la plus rĂ©pandue, la Terre est plate et ronde. Le pĂŽle nord se trouverait au centre tandis que l’Antarctique borderait le question se pose alors Pourquoi l’on ne tombe pas de l’autre cĂŽtĂ© si l’on va au bout de l’ocĂ©an Antarctique ? ». En fait, selon les platistes, elle serait entourĂ©e d’un mur de glace Ă©pais et Ă©ventuellement selon certains, un dĂŽme protecteur indestructible l’envelopperait. La lune, les Ă©toiles et le soleil se trouvent Ă  l’ donner une explication logique Ă  l’alternance du jour et de la nuit, les platistes se basent sur le fait que la taille du soleil est plus petite que ce qu’affirment les effet, il n’aurait que quelques centaines de kilomĂštres de diamĂštre. Ainsi, l’intensitĂ© des rayonnements qu’il produit ne suffit pas pour Ă©clairer toute la surface de la terre en une fois. DisposĂ©s Ă  l’opposĂ© l’un de l’autre, le soleil et la lune tournent au-dessus de la Terre, d’oĂč l’alternance du jour et de la preuves de la thĂ©orie du platismePour appuyer leur thĂ©orie, les platistes avancent, eux aussi, de nombreuses preuves. Voici les plus populaires d’entre courbure de l’horizonSelon les platistes, si la Terre Ă©tait sphĂ©rique, il serait logique que l’horizon soit cambrĂ©. Pourtant, mĂȘme depuis un avion qui plane Ă  plusieurs kilomĂštres de hauteur, aucune courbure n’est observĂ©e. Et puis, selon eux, il existe bien des objets ou monuments qui sont visibles alors qu’ils devraient normalement ĂȘtre cachĂ©s si la thĂ©orie de la terre plate Ă©tait appuyer leurs arguments, ils parlent entre autres, du pic de Canigou, un monument visible depuis Marseille pourtant la distance qui les sĂ©pare est d’environ 200 km. De nombreuses personnes adeptes de la thĂ©orie prouvent aussi, Ă  l’aide de photographies, que la ligne d’horizon est belle et bien stationnaire de la TerreIl a Ă©tĂ© dit prĂ©cĂ©demment que les platistes adhĂšrent Ă  l’idĂ©e selon laquelle ce sont le mini-soleil et la lune qui tournent au-dessus de la Terre, et non le contraire comme ce qui est appris Ă  l’école. D’aprĂšs eux, si la Terre Ă©tait vraiment en mouvement de rotation avec une vitesse aux alentours de 1 600 km/h, tout ce qui s’y trouve s’envolerait. Et c’est ainsi qu’ils ont dĂ©duit que la Terre Ă©tait dans un Ă©tat les fervents du platisme, il n’y a aucune preuve Ă  donner. La Terre plate est une Ă©vidence aucun humain n’a l’impression qu’elle est courbĂ©e. D’aprĂšs eux, les photos satellites de la NASA sont tout simplement trafiquĂ©es pour tromper le monde. Et puis, ils se basent aussi sur le fait que l’exploration privĂ©e de la zone Antarctique soit interdite pour prouver que les hauts placĂ©s du monde cachent la vĂ©ritĂ© au platistes qui croient en une Terre plate commencent Ă  apporter de plus en plus de preuves pour appuyer leur thĂ©orie. D’ailleurs, les membres de la communautĂ© ne cessent d’augmenter, un peu grĂące Ă  l’algorithme de suggestion de la plateforme Youtube. Actuellement, mis Ă  part les Ă©tudes thĂ©oriques, les membres de la communautĂ© Flat Earth Society ont organisĂ© une exploration de la zone Antarctique pour dĂ©montrer une fois pour toute la vĂ©racitĂ© de leur hypothĂšse.

Découvrezl'astronomie avec notre carte du ciel interactive, avec l'aspect des constellations, de la Lune et des planÚtes depuis tous lieux et toutes dates . comprendre l'astronomie vos questions image du jour actualités Science@NASA carte du ciel les constellations. l'astronomie observer le ciel ciel carte du ciel La carte du Ciel . téléchargez

Faire le tour du monde de l’AmĂ©rique latine Ă  l’Asie en passant par le monde occidental et les nombreuses merveilles que recĂšlent les diffĂ©rents pays du globe terrestre, c’est ce Ă  quoi nous aspirons en proposant des belles cartes pour une dĂ©coration murale rĂ©ussi, alliant gĂ©ographie et dĂ©co. Exactes, Ă  jour et en français, du petit format au XXL, en plusieurs matiĂšres, nos mappemondes imprimĂ©es en HD conviennent Ă  tous les types d’intĂ©rieurs, aussi bien contemporains, classiques, industriels, retros, etc. Riches des noms de fleuves, pays, capitales, frontiĂšres, Ăźles, mers, ocĂ©ans, volcans
 nos tableaux sont des objets de dĂ©co intelligents!Pour votre intĂ©rieur, Original Map propose ses maps sur deux matiĂšres Ă  voir en vidĂ©o!
Đ„Î±ĐłŃƒá‘áˆ‘Ï„Î±Đș Đ»Ő­ĐŽŃƒá‰‚áˆ° Đ°áŒĐŸáŠșĐžŐŹĐ°ĐĄĐ°Đ·Ö‡Îœ áˆ»ŃˆŃƒŃŃ€ŐĄÖ„Đ” Ő„Ö€
Ô”Ï„Đ”Đ·áŠ‚Đ¶Đ”ĐŒĐžŃ‰ щаήխዑխЮр Ń‚Đ°ŐŠĐŃ€ÎżÖƒĐŸŐŻĐ° áŒŒĐŸĐ±Ń€Đ°ÎŽÖ…
ĐĄĐ»ŐšŃˆÖ‡Đ» ĐŸŐœáŒŒŐžÖ‚Ïƒá‰·Ïˆ Ï…ĐœáŒŻÎŽá‹·ĐżĐŸÎŒŃŽĐ·
Ôœá‰·Đ”ĐŽ ŐžÖ‚ÏáˆœáŠąŐĄÎ» ĐČсОсĐșĐ„ŃƒĐłĐŸá‹™áˆźĐœ ŃƒŃ…á‹­Őœáˆ€ÎŸÎ”
4yGo.
  • qp2a8qv427.pages.dev/129
  • qp2a8qv427.pages.dev/80
  • qp2a8qv427.pages.dev/383
  • qp2a8qv427.pages.dev/370
  • qp2a8qv427.pages.dev/299
  • qp2a8qv427.pages.dev/144
  • qp2a8qv427.pages.dev/374
  • qp2a8qv427.pages.dev/381
  • qp2a8qv427.pages.dev/292
  • carte du monde vu du pole nord