Re: produire électricité à l'aide d'un ruiseau. Vous allez bien trop vite en besogne !! Oui, techniquement c'est possible. Mais non, légalement c'est interdit. Il est possible d'en demander l'autorisation à la police de l'eau, mais elle refusera c'est certain. Et cela pour les questions de continuité écologique qu'évoquait cricou.
L'ancestral moulin à eau prend un coup de neuf. Michel Dubas, professeur à l'institut Systèmes industriels de la HES-SO Valais, en a redessiné la roue pour en faire une petite centrale hydroélectrique. Le bois a été abandonné au profit de l'acier inoxydable. La forme des aubes a été choisie afin d'optimiser le remplissage des augets. La roue est désormais montée sur des roulements à billes. Une génératrice a pris place à l'intérieur et fournit du courant électrique. D'un diamètre de 1 mètre et d'une largeur de 30 centimètres, elle produit une quarantaine de watts, pour un débit de 8 à 10 litres par PHEDRE picocentrale hydroélectrique développée à partir d'une roue à eau, cette installation possède un bon rendement énergétique. Toutefois, sa puissance est faible par rapport aux usages courants. Raison pour laquelle elle est reliée à une batterie qui stocke l'énergie durant tout le temps que la roue tourne. L'utilisateur dispose ainsi d'une réserve qui lui permet d'utiliser momentanément des appareils consommant plus que les 40 watts type de microcentrale pourrait par exemple équiper des chalets isolés du réseau électrique mais proches d'un cours d'eau. La production d'électricité de la semaine suffirait à la consommation du week-end éclairage, télévision et autres appareils électroménagers. Par rapport à des panneaux solaires photovoltaïques, un tel système a l'avantage de fonctionner 24 heures sur 24 quelles que soient les conditions d' commercialeLa HES-SO Valais a conçu la machine hydraulique ainsi que la partie électrique. Elle a ensuite cherché un partenaire industriel intéressé par la fabrication et la commercialisation d'un produit de ce type. Le Groupement des équipementiers valaisans GEVs, qui réunit cinq entreprises valaisannes de sous-traitance en mécanique et électricité, a été séduit par l'idée. Il a construit le premier prototype qui a été présenté à la foire Swisstech 2006 à Bâle. Du point de vue technique, la roue fonctionne à satisfaction. Il reste à mettre en place le dernier échelon la distribution et la vente. Le moulin devrait être commercialisé à un prix de 2000 à 3000 francs. Nos partenaires industriels doivent maintenant consacrer l'énergie et les moyens nécessaires pour mettre ce produit sur le marché, note Serge Amoos, responsable de la communication au sein de l'institut. Ce n'est pas la mission d'une école d'ingénieurs de commercialiser de telles installations nous n'avons en effet aucune infrastructure de production ni aucune ressource pour en assurer la mise en service ou la maintenance.»D'autant qu'en dehors d'un marché local relativement réduit, c'est en Asie du Sud-Est, dans les Carpates ou l'Atlas qu'il faudra aller les vendre, dans ces régions où l'eau est abondante et les infrastructures quasi inexistantes. Sa simplicité et sa rusticité, alliées aux faibles coûts de fabrication et de maintenance, y seraient des avantages importants.
Unecentrale solaire photovoltaïque de son côté se sert de panneaux solaires pour produire de l’électricité. La production photovoltaïque française est estimée à 8,3 TWh en 2016, ce qui représente 1,6 % du marché de l’électricité sur le territoire. L’énergie photovoltaïque n’est opérationnelle que dans la journée, de 12 h à 16 h. En hiver, cette production peut encore
Au moulin à eau de Moux-en-Morvan, une roue de dessus a été placée. L’électricité produite est utilisée pour alimenter une pompe à chaleur et toute la maison en électricité. Le moulin à eau a un petit lac pour le stockage de l’eau. Cela crée une réserve lorsque plus de puissance est nécessaire. Auparavant, le meunier économisait de l’eau afin d’avoir de l’eau disponible pendant les heures de travail. Ceci est moins important pour la production d’électricité car le réseau fonctionne comme un réserve. Mais avec l’option de stockage, la puissance générée peut être adaptée à la puissance requise. À l’heure actuelle, l’installation de stockage du lac n’est pas encore utilisée, car il faut alors établir une régulation qui actionne l’écluse d’alimentation en fonction de la puissance requise. C’est un autre plan pour l’avenir. La puissance mécanique de la roue hydraulique est transmise par une boîte de vitesses à un générateur à induction. Il fournit jusqu’à 5 kW de puissance électrique. Il est parallèle à la grille. C’est la solution la plus simple, mais certaines dispositions ont été prises pour réduire la cécité et contrôler la qualité du réseau. Ce sont deux exigences d’ENEDIS.
Habitonsdemain Publié le 2 nov. 2021. Pour produire soi-même son électricité, tout le monde a en tête les panneaux solaires. Mais un objet plus insolite peut également vous y aider : le vélo d’appartement ! Tout comme la lampe dynamo alimentée grâce à la roue qui tourne, les vélos générateurs d’électricité exploitent l
L’électricité, c’est l’énergie dont on se sert tous les jours, souvent sans plus s’en rendre compte. Sa consommation ne cesse d’augmenter dans le monde. À première vue, elle ne paraît pas polluante, pourtant sa production entraîne des émissions de CO2, plus ou moins élevées selon la source d’énergie qu’on utilise. C’est quoi l’électricité ? On a souvent tendance à confondre énergie et électricité. L’énergie, c’est un terme général qui désigne la force nécessaire pour réaliser un travail ou effectuer un déplacement. C’est tout autant la force des muscles avec laquelle on porte un objet que celle du vent dans les voiles ou de la bûche dans la cheminée. L’électricité est une forme d’énergie. Plus précisément, c’est une énergie finale, qui est directement et facilement utilisable elle résulte de la transformation d’une énergie primaire comme le soleil, le vent, le bois, le charbon ou le pétrole. Appuyer sur un bouton pour allumer la lumière ou la télévision est devenu banal. On le fait sans y penser. Pourtant ce geste tout simple est très récent, si on le compare à l’histoire de l’Humanité. Il y a 100 ans, on s’éclairait encore à la bougie, il y en a 70, on passait le balai au lieu de l’aspirateur et il y en a encore 50, on s’écrivait plutôt qu’on se téléphonait. En quelques décennies, l’électricité est devenue l’une des bases de notre civilisation. Elle est aujourd’hui l’énergie la plus répandue les trains, les métros et les trams fonctionnent à l’électricité. Les voitures, même à essence, en ont besoin pour démarrer, mais aussi pour faire fonctionner les essuie-glaces ou la radio. A la maison, c’est pareil l’énergie électrique sert à chauffer l’eau, parfois la maison tout entière, mais alimente aussi le four, le réfrigérateur et tous nos appareils électroménagers. A l’hôpital, les technologies médicales font de plus en plus souvent appel à l’électricité. Quant aux télécommunications modernes, elles ne seraient rien sans elle sans courant, plus de téléphone, ni d’internet ! Mais il ne faut pas oublier que ce confort n’est pas partagé par tous en 2018, plus d’un milliard de personnes dans le monde n’avaient pas accès à l’électricité, notamment en Afrique et en Asie du Sud-Est. Le watt, qui s’abrège avec la lettre W, est l’unité de mesure de la puissance électrique. Un aspirateur de 2 000 W est plus puissant qu’un autre de 1 000 W. Pour mesurer l’énergie consommée par un appareil, on regarde durant combien de temps il est allumé et on multiplie sa puissance par le nombre d’heures de fonctionnement si on passe notre aspirateur de 1 000 W durant ¼ heure, on aura consommé 250 watts-heure Wh. Cette unité vient du nom de James Watt, un ingénieur qui à la fin du 18e siècle a mis au point la machine à vapeur, une invention qui a lancé la Révolution industrielle. Petite histoire de l’électricité L’histoire de l’électricité a débuté il y a 2 600 ans en Grèce. En frottant de l’ambre sur des poils de chat, un savant, Thalès de Milet, a constaté que le morceau d’ambre se mettait à attirer les corps légers comme les cheveux ou les poussières il venait de découvrir l’électricité statique. Au 18e siècle, plusieurs savants commencent à faire des expériences sur l’électricité, mais c’est seulement en 1800 qu’un Italien, Alessandro Volta, invente la pile électrique, une technologie à l’origine de l’électricité telle que nous la connaissons aujourd’hui. La matière est formée d’atomes. Dans ces atomes, des électrons chargés négativement tournent autour d’un noyau chargé positivement. Dans les matériaux conducteurs, comme les fils de cuivre, des électrons un peu baladeurs, appelés les électrons libres, ont la capacité de passer d’un atome à l’autre. C’est le déplacement de ces électrons qui crée le courant électrique. Comment produit-on l’électricité ? On a découvert qu’on pouvait provoquer ce mouvement des électrons libres en agitant un aimant devant un matériau conducteur. C’est pourquoi on a fabriqué des alternateurs, composés d’un aimant et capables de produire de l’électricité. Pour mettre en mouvement cet aimant, il faut le relier à une turbine. Celle-ci est semblable à une roue ou à une hélice. Pour obtenir de l’électricité, on utilise une énergie comme la force de l’eau ou du vent qui fait tourner ces turbines. Celles-ci entraînent les alternateurs, qui eux-mêmes génèrent du courant. C’est ce qui se passe dans la plupart des centrales électriques – Les centrales thermiques. Elles fonctionnent avec les énergies fossiles pour faire tourner les turbines, on chauffe l’eau en brûlant du charbon, du gaz naturel ou du fioul, qui est issu du pétrole. L’eau bouillante crée de la vapeur d’eau. Sous pression, cette vapeur d’eau fait tourner la turbine et produit du courant électrique. – Les centrales nucléaires. Elles utilisent l’énergie contenue dans un minerai, l’uranium pour produire la vapeur d’eau nécessaire à l’entraînement de la turbine, on casse en deux le noyau d’un atome d’uranium. C’est la fission nucléaire. Cela dégage une forte chaleur, qui produit de la vapeur d’eau. – Les centrales hydroélectriques. Elles fonctionnent grâce à l’eau des rivières ou des barrages. Le mécanisme est le même, mais cette fois, c’est la puissance de l’eau qui entraîne la turbine. – Les éoliennes. Elles se servent de la force du vent. C’est lui qui emmène la turbine. – Les panneaux solaires ou photovoltaïques. Ils utilisent un processus différent des autres. Des panneaux faits de silicium, un matériau conducteur, captent les rayons du soleil. Sous l’effet de cette lumière, le silicium libère des électrons qui créent un courant électrique. En 1977, une énorme panne de courant – on parle de black-out – a paralysé la ville de New York, aux États-Unis, entraînant des pillages et de graves émeutes. En novembre 2006, une grosse coupure d’électricité en Allemagne a provoqué la pagaille dans tous les pays voisins pas moins de 5 millions de Français ont été touchés durant plusieurs heures. Et en juillet 2012, en Inde, ce sont 670 millions de personnes – soit dix fois la population française ! – qui ont été privées d’électricité. À chaque énergie, ses émissions de CO2 Quand l’électricité sort de la prise, chez soi, on a l’impression qu’elle est propre ». En un sens, c’est vrai car elle ne dégage alors ni polluants ni CO2. Mais cette électricité, il a bien fallu la produire et c’est à ce moment-là qu’elle a dégagé des gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique. Consommer de l’électricité, c’est donc bien émettre du CO2 dans l’atmosphère. Les quantités de CO2 émises dépendent de l’énergie primaire avec laquelle on a fabriqué l’électricité. Par exemple, consommer 1 kWh d’électricité cf. la question de Sunny produite à partir du charbon revient à rejeter 1 kilo de CO2 dans l’atmosphère. A partir du gaz, cela revient à en émettre 400 grammes, et seulement 10 grammes si l’électricité provient d’une éolienne ou d’un barrage. Pour les panneaux photovoltaïques, on est plus proche de 55 grammes. Contrairement à l’électricité issue des énergies fossiles, celle issue des énergies renouvelables est faible en CO2, et donc meilleure pour le climat. On dit qu’elle est décarbonée ». Concernant l’énergie nucléaire – qui n’est ni fossile, ni renouvelable –, tout le monde n’est pas d’accord. Il est vrai qu’une centrale nucléaire n’émet pas de CO2 mais si on prend en compte celui émis lors de la construction de la centrale, de l’extraction de l’uranium et de son transport, ces émissions tournent autour de 10 grammes de CO2 par kWh. Certains opposants au nucléaire, qui intègrent aussi la gestion des déchets radioactifs et le démantèlement des centrales en fin de vie, parlent d’émissions pouvant atteindre 60 grammes par kWh. L’électricité que l’on consomme est plus ou moins propre selon les pays. Alors que certains émettent énormément de CO2, comme la Chine qui tire deux-tiers de son électricité du charbon ou la Pologne avec 80%, d’autres comme l’Islande, la Norvège, l’Autriche, le Costa Rica ou l’Ethiopie ont opté pour une électricité plus verte, produite à partir des énergies renouvelables. Comment transporte-t-on et distribue-t-on l’électricité ? En sortant de la centrale, l’électricité est transportée dans des câbles à très haute tension, allant jusqu’à 400 000 volts. Tout au long du trajet, des transformateurs vont progressivement faire passer l’électricité en haute tension, moyenne tension, puis basse tension, jusqu’à atteindre les 220 volts qu’on trouve dans les prises de nos logements. Le voyage de l’électricité, de sa production à sa consommation La France compte un peu plus de 105 000 kilomètres de lignes électriques, dont la plupart sont aériennes. Seulement 6 % sont enterrées. Le réseau électrique est interconnecté cela signifie que l’électricité peut être produite dans un endroit et consommée ailleurs si le besoin s’en fait sentir. Chaque jour, des personnes vérifient quelles sont les prévisions de consommation électrique dans les foyers et les entreprises afin de pouvoir répondre à la demande. La consommation électrique dépend des conditions météo en France, on consomme plus d’électricité quand il fait froid à cause du chauffage, et au Qatar quand il fait chaud à cause de la climatisation, de l’activité économique, des vacances, du fait que c’est le jour ou la nuit… En France, il y a une montée de charge le matin, quand les gens se lèvent et vont au travail, et de nouvelles pointes de consommation le midi et le soir. Les centrales électriques adaptent leur fonctionnement à ces prévisions, car l’électricité ne se stocke pas, du moins pas en grande quantité. Il faut sans cesse répondre à la demande. Si par exemple, la France n’a pas assez de courant à un moment de la journée, elle en achète ailleurs en Europe, puisque les réseaux électriques sont interconnectés entre eux. Quelle production et quelle consommation dans le monde ? Bien que très polluante, la principale source de production d’électricité dans le monde reste le charbon, facile à extraire et très bon marché. En 2018, il était à l’origine de 38 % de l’électricité produite sur la planète, devant le gaz naturel 22 %. Viennent ensuite l’énergie hydraulique 16 %, le nucléaire 10 %, l’éolien 5 %, le solaire 2 % et la biomasse 2 %. Même si elle reste faible, la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité augmente continuellement depuis quelques années. Quant au pétrole, très présent comme carburant dans les transports, il est en revanche très peu utilisé pour produire de l’électricité 3 %. En 45 ans, la consommation d’électricité a été multipliée par quatre. Et cette augmentation va continuer, en raison du développement de nouveaux usages de l’électricité, tels que le numérique ou les voitures électriques. A eux trois, la Chine, les Etats-Unis et l’Union européenne représentent plus de 55 % de la consommation mondiale. Le secteur de l’électricité traverse la transformation la plus spectaculaire depuis sa création il y a plus d’un siècle. Alors qu’en 2019, il représente 19% de l’énergie finale consommée, il pourrait voir cette part doubler en dix ans. Et en France ? Répartition de la production électrique française par source d’énergie en 2018 Source RTE En France, 72 % de l’électricité provient du nucléaire. Nous sommes le seul pays au monde dans cette situation. C’est le résultat d’une politique lancée il y a quarante ans pour cesser d’être dépendant au pétrole. Entre la fin des années 1970 et le début des années 2000, la France a ainsi construit 19 centrales nucléaires, ce qui lui permet aujourd’hui d’exporter de l’électricité vers d’autres pays. Ce sont les particuliers qui utilisent le plus l’électricité. Ils représentent 35 % de la consommation française 28 % de leurs consommations électriques servent au chauffage, 12 % à l’eau chaude, tandis que 45 % sont réservées aux appareils électriques informatique, électroménager… . Le charbon Le pétrole Le gaz naturel Les énergies renouvelables L’énergie dans le monde
Désormais son énergie va aussi être utilisée pour produire de l’électricité dont il sera possible de se servir localement pour partie tandis que le surplus pourra être réinjecté dans
1. La retenue de l'eau Le barrage retient l'écoulement naturel de l'eau. De grandes quantités d'eau s'accumulent et forment un lac de retenue. 2. La conduite forcée de l'eau Une fois l'eau stockée, des vannes sont ouvertes pour que l'eau s'engouffre dans de longs tuyaux métalliques appelés conduites forcées. Ces tuyaux conduisent l'eau vers la centrale hydraulique, située en contrebas. La plupart des centrales hydrauliques en France sont automatisées. Chaque centrale se met en marche selon un programme pré-défini en fonction des besoins d'électricité. 3. La production d'électricité À la sortie de la conduite, dans la centrale, la force de l'eau fait tourner une turbine qui fait à son tour fonctionner un alternateur. Grâce à l'énergie fournie par la turbine, l'alternateur produit un courant électrique alternatif. La puissance de la centrale dépend de la hauteur de la chute et du débit de l'eau. Plus ils seront importants, plus cette puissance sera élevée. 4. L'adaptation de la tension Un transformateur élève la tension du courant électrique produit par l'alternateur pour qu'il puisse être plus facilement transporté dans les lignes à très haute et haute tension. L'eau turbinée qui a perdu de sa puissance rejoint la rivière par un canal spécial appelé canal de fuite.
Leau pour produire de l’électricité Parce qu’elles contribuent à lutter contre le réchauffement climatique, les énergies renouvelables sont en plein essor. Le solaire, l’éolien, la biomasse ou la
Caractéristiques techniques de la turbine hydraulique Puissance nominale 1500 Watts Voltage 220 Volts - 50 à 60 Hz Dimension de l'embase 400 x 400 mm Ø de l'ouverture sous turbine 320 mm Hauteur 470 mm Longueur hors vanne 870 mm Ø extérieur de l'embout raccord tuyau 100 mm Poids 98 Kg Cette turbine utilise le principe des aubes incurvées, qui, percutées par un jet d'eau, renvoient l’eau en sens inverse et provoque l'accélération d'une turbine. La photo vue de dessous de cette turbine montre le principe de réalisation des aubes où l'on peut voir la tuyauterie d'arrivée de l'eau Pour bien fonctionner, une turbine type Turgo a besoin de 1 Un bon dénivelé de 15 mètres 2 Un débit de 750 à 900 litres / minute 3 Une tuyauterie d'un diamètre suffisant Ø 125 à 150 mm 4 Un design de la turbine permettant un rendement d'au moins 50 à 60 % Composition d'une installation hydroélectrique 1. Collecter l'eau En partie haute, il est nécessaire de prévoir un aménagement destiné à collecter l'eau afin de pouvoir la diriger vers une tuyauterie de descente. Une filtration grossière réalisée à l’aide d’une grille ou d’un grillage à fine maille évitera de laisser passer des objets étrangers risquant de perturber ou de dégrader la turbine. Une grille en forme de peigne laissera glisser les détritus en dehors de la conduite et permettra de les évacuer pour participer à l'entretien des cours d'eau. Si le débit moyen n'est pas suffisant, il est souhaitable de réaliser un réservoir destiné à contenir un grand volume d'eau pour assurer le fonctionnement de la turbine en fin de journée, lorsque les besoins en électricité sont nécessaires éclairage ou autre. 2. Canaliser l'eau Il faut raccorder le collecteur d'eau situé sur la hauteur à la turbine au moyen d’une canalisation étanche. C'est dans cette tuyauterie que l'eau prendra toute sa vitesse. Un tuyau de Ø 125 à 150 mm est nécessaire pour garantir un bon fonctionnement de l’installation. Afin de limiter toutes les pertes et de profiter du meilleur rendement possible, l’installation optera pour une tuyauterie lisse en évitant les courbes serrées ou les changements de direction brutaux. Le tuyau doit avoir une résistance suffisante. En effet, une hauteur d'eau de 10 mètres représente une pression de 1 bar. De plus, une vanne fermée un peu brutalement peu provoquer un "coup de bélier" générant une surpression. 3. Réguler le débit d'eau Une vanne papillon, livrée avec la turbine, permet d'ajuster la vitesse de rotation de la turbine et d'obtenir ainsi le voltage désiré. Une deuxième vanne, prémontée sur la tubulure, permet d'affiner le réglage et la performance de l'ensemble du dispositif. La hauteur d'eau et les pertes dues aux différentes canalisations sont constantes. C'est donc à l'entrée de la turbine que se déterminera le meilleur réglage pour optimiser l’installation. 4. Produire du courant La turbine sera fixée au sol sur un socle préparé à cet effet, réalisé en béton. Ce socle sera réalisé avec un dégagement sur sa partie inférieure permettant l'évacuation de l'eau. L'eau d'évacuation sera redirigée vers le lit du ruisseau afin de préserver l’environnement. En ouvrant la vanne, la roue à aubes se mettra à tourner et la génératrice produira le 220 Volts alternatif. Le voltage sera ajusté en jouant sur le niveau d’ouverture de la vanne de réglage. Le régulateur intégré est raccordé à une résistance de charge qui devra être immergée sous l'écoulement d'eau. Cette résistance permet d'absorber les variations de charge du réseau, assurant ainsi, une production électrique régulière en tension et en fréquence. Photo de la résistance à immerger et à raccorder au boîtier de régulation 5. Utilisation du courant obtenu La turbine est capable de délivrer, de façon permanente, 1500 Watts si le débit le permet. Si le débit s'avère insuffisant, il est possible de stocker l'eau en hauteur afin de libérer un maximum d'énergie au moment choisi. Certains préfèrent ouvrir la vanne en fin de journée pour profiter directement du 220 Volts pour l'éclairage et la télévision de leur habitation isolée. Pour des besoins plus importants et si le débit le permet, la turbine peut tourner 24h sur 24 et il est possible de stocker l'énergie dans des batteries à l'aide d'un simple chargeur. Les batteries raccordées à un convertisseur de tension produisent alors du 220 Volts exploitable pour des consommations ponctuelles beaucoup plus élevées appareils ménagers, réfrigérateur, etc. ainsi que pour de l'outillage ou du pompage. Puissance obtenue La puissance obtenue est fonction du débit disponible cours d’eau ou ruisseau ainsi que du dénivelé hauteur entre le niveau supérieur de l'eau et celui de la turbine Cette turbine est conçue pour une hauteur de chute d'eau de 15 mètres avec un débit minimum de 750 litres par minute soit 12,5 litres par seconde. Les écarts de hauteur et de débit tolérés sont de l'ordre de 10 à 20% Pour connaître votre débit, il suffit de chronométrer le temps de remplissage d'un bidon. Exemple un bidon de 200 litres rempli en 20 secondes donne 200 / 20 = 10 litres par seconde Pour l'installation et selon la géométrie du terrain, il n'est pas toujours possible d'implanter un tube d'arrivée d'eau complètement rectiligne de la source jusqu'à la turbine. Il est important de veiller à ce que la dernière longueur de parcours, juste avant la turbine, soit la plus droite et la plus pentue possible. Le branchement est d’une grande simplicité. Attention, le tuyau n'est pas compris dans la livraison. La turbine hydraulique est livrée avec ses 2 vannes de réglage.
Laroue a un potentiel mécanique et hydraulique de 7 KW. Elle est en mesure de produire sur ce site 24 heures/24, 10 mois par an, 5 KW. Il a été retenu d’y installer un système de production d’électricité de 3 KW. C’est, à notre
Présentation des différentes étapes pour la remise en service d’un moulin pour produire de la houille blanche. Télécharger le fichier
Cest pourtant simple : pour les 2 ans à venir, tout ce qui peut produire de l'électricité doit le faire : centrales nucléaires, au fioul, charbon, énergies renouvelables, barrages (le
TECHNIQUE LOW TECH RENCONTRE HIGH TECH Gratia Hydro est spécialisée dans les roues à aubes qui par une boite d’engrenage sont accouplées à une génératrice. L’électricité générée est tout simplement livrée au réseau public. Chaque roue à aubes que Gratia Hydro construit est du travail sur mesure. L’histoire et la situation actuelle du cours d’eau déterminent quel système sera utilisé. Lorsqu’il est question d’une chute jusqu’à trois mètres et un débit de 500 litres par seconde ou plus, une roue d’alimentation par le milieu ou par-dessous sera utilisée. Lorsqu’il y a une chute jusqu’a trois mètres et un débit jusqu’à 1 m3 par seconde, il sera opté pour une roue alimentée par le haut. Dans chaque situation nous installons une boite d’engrenage industrielle pour augmenter la vitesse de rotation de la roue jusqu’à une vitesse convenable pour la génératrice. La boite d’engrenage industrielle est silencieuse, efficace et fiable. Gratia Hydro utilise différents types de génératrices ; aimant permanent, synchrone et asynchrone. Chaque solution connaît ses propres avantages et inconvénients. Les experts de Gratia Hydro donnent des conseils appropriés pour chaque situation. La combinaison roue à aubes - boite d’engrenage - génératrice forme le coeur de l’installation. Pour un fonctionnement de façon optimale il faut que les écluses, les grilles, la commande et le raccordement au réseau ENEDIS soient en ordre. Gratia Hydro s’occupe de la conception et garde la régie en main tout le long du projet de façon adéquate pour garantir une qualité optimale. 8VXsFrk.
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